Quelques stats d'audience au 3 novembre 2014 :
Guide print : nous sommes entrés pour la première fois à la 12ème place dans le top 20 des ventes en librairie, toutes catégories confondues. Astérix était juste devant nous ! Et ce sondage ne prenait en compte ni les ventes chez les marchands de journaux ni les ventes directes.
Guide web : actuellement, 1 300 000 fiches restos consultés par mois (ce qui ne tient pas compte des autres rubriques news, vidéos, déco, etc.).
Appli : nous sommes le plus gros vendeur d'applis pour i Phone avec plus de 20 000 ventes cette année. Et par exemple, ce mois-ci près de 40 000 sessions pour 180 000 fiches resto consultées.
Cela fait donc en moyenne 70 000 acheteurs du Guide Fooding chaque année et 400 000 visiteurs uniques par mois sur lefooding.com. Concernant les événements, même si nous vendons les places de nos événements en quelques secondes, voire minutes… Il est difficile de savoir quelle est l'étendue de la cible. Disons, qu'avec 500 places vendues lors du dernier Foodstock en une ou deux minutes, probable qu'on pourrait viser plus large.
Qu'est-ce qui vous différencie des autres guides ?
A travers nos supports médias et événementiels, nous faisons un vrai travail de journalistes en décryptant l'époque, en extrayant ce qu'elle a de meilleur, et en révélant aux intéressés, tout ce qui est nouveau, intéressant, sincère, authentique… et de qualité ! Notre mission : révéler « le goût de l'époque », versant comestible de l'air du temps, en refusant l'ennui à table et, donc, en modelant les futures traditions culinaires et lifestyle. On ne rappelle pas assez aux conservateurs que les traditions qu'ils défendent ne sont rien d'autre que les fruits bien murs d'anciennes modernités et qu'ils sont malgré eux rien d'autres que des modernistes à la traine.
« Quand la cuisine devient folle », que faut-il retenir de votre dossier ?
Qu'il ne faut pas se fier aux apparences, et que la curiosité impose d'aller fouiner dans les arrière-cuisines. Pour en ressortir ébahi (par le génie créateur d'Alain Passard, le courage de cuisiniers face à la guerre et l'oppression) ou consterné (par la cruauté en cours dans certaines brigades et autres perversions culinaires)…
Un commentaire sur les lauréats 2015 ?
Nous sommes très fiers de ce millésime. Nous avons découvert de sublimes adresses, et pour la première fois depuis notre naissance, des adresses nouvelles et excitantes dans toutes les grandes villes de France. Les lauréats 2015 forment un palmarès très éclectique, un vrai casse-tête pour attribuer les prix Fooding! Ils sont quinze en tout cette année. Meilleure table, meilleurs bistrots, meilleure table d'hôte, meilleure street food, meilleur Oenonaute (un prix crée en partenariat avec le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux, CIVB)
Meilleures Tables ex aequo :
PORTE 12, Paris 10e - André Chiang et Vincent Crépel
A deux jours du bouclage de notre palmarès, Porte 12 ouvre et c'est la claque ! On vous laisse découvrir.
MILES, Bordeaux - Gil Elad, Ayako Ota, Laura Eyrin, Arnaud Lahaut
La grosse sensation de l'année. Dans une ville bourgeoise, une cuisine métissée, ambitieuse, qui ne fait rien comme tout le monde et ne ressemble pas au resto gastro typique. Libérée des codes et des figures imposées. On souhaite juste que l'association de ces quatre énergumènes tiennent bon et que ça ne vire pas à l'aigre comme chez Roseval, audacieuse adresse, presque pauvre, dans le 20ème arrondissement de Paris, que nous avions primée fin 2012, et dont les deux jeunes chefs associés n'ont fait ensuite que se disputer…
Meilleur superqualichticathodiquexquismiamdelicious
BLOEMPOT, Lille - Florent Ladeyn
Un prix à l'intitulé un peu potache, en hommage à la formule de Mary Poppins. Il est vrai que dans le loft qui sert de décor à ce Bloempot, on passe dans un autre monde… A Lille, mais plus vraiment… Chez Ladeyn mais pas que… Un vrai coup de coeur.
Fooding d'honneur
David Lanher, Paris
David Lanher est une sorte de Costes des petits bistrots parigots… Il craque pour des lieux d'âme (ancienne oisellerie, Passages parisiens, ancienne crèmerie, boutique de gravures…), les fait revivre, avec des pinards et des produits de première qualité, sans se départir d'une certaine modernité comme en témoigne Noglu ou encore Stern, dans le Passage des Panoramas. Et puis, à l'heure où le burger règne sur la cuisine française (dans sa version fast ou gourmet), il fallait bien saluer l'audace d'un type à même d'ouvrir enfin un vrai bon bistrot français contemporain.
Publié par Propos recueillis par Nadine Lemoine