« Le Président de la République, Emmanuel Macron, a évoqué ce matin, mardi 6 novembre, « le développement des aides aux Français qui tous les jours prennent la voiture pour aller travailler». Indépendamment du fait qu’il serait sans doute plus simple de réduire le niveau de taxation sur les carburants, il est à souligner que les aides évoquées ne peuvent en aucun cas reposer financièrement sur les entreprises, elles-mêmes lourdement impactées par la flambée des prix du carburant. Pire encore, certaines PME, notamment dans le secteur des travaux publics, du recyclage, des transports routiers, des matériaux et carrières, de l’assainissement subiront avec la fin du taux réduit de TICPE sur le gazole non routier, une double peine à partir de janvier 2019. La Confédération des PME réitère donc sa demande d’un moratoire pour stopper l’application des surtaxes mises en place en 2018 et prévues en 2019. En parallèle, elle souhaite examiner de manière apaisée les moyens de favoriser l’indispensable transition écologique en évitant que celle-ci ne serve de prétexte à une simple augmentation des taxes et prélèvements divers et variés. A cet égard, il est essentiel de prendre en compte la réalité des territoires mais également du monde du travail. »