Pour des raisons de sécurité,
sur décision administrative, huit bars toulousains (le Nimp, le Chupitos, le
Snapper rock, le Dada, le Noche, le Carré d'or, le Sun 7 lounge) ont été fermés
au mois de février. Deux d'entre eux dépassaient les capacités d'accueil
autorisées. Ils vont devoir installer des compteurs afin d'obtenir l'aval de la
commission de sécurité pour la réouverture. "Nous faisons le maximum pour permettre aux exploitants de rouvrir au
plus vite, explique Christine
Escoulan, conseillère déléguée à la sécurité. Nous avons avancé
les dates de contre-visite. Notre objectif n'est pas de faire couler les
établissements. Nous avons bien conscience de leur urgence économique."
Travaux de mises aux normes
Des contrôles surprise ont
donc eu lieu dans ces bars de nuit. "Faire la fête, c'est bien, mais la
sécurité, c'est mieux ! Nous ne pouvons tolérer que ces établissements
reçoivent 200 personnes alors qu'ils ne sont prévus que pour 90. Que d'autres
proposent des boissons alcoolisées alors que leurs licences ne sont pas à jour
ou encore que l'on fume à l'intérieur. En cas d'incendie, c'est la responsabilité
du maire qui est engagée",
souligne Christine Escoulan.
"On ne peut que l'accepter,
explique Arnaud Andrieu du
bar Chupitos, même si le manque à gagner est important pour nos
établissements." Des travaux de mises aux normes ont été imposés par la commission de
sécurité : compteurs de clients, fixation du mobilier au sol, salles
réservées aux fumeurs. Après un mois de fermeture, Arnaud
Andrieu a annoncé le 14 mars que le Chupitos avait reçu l'autorisation de
rouvrir ses portes, après le passage de la commission de sécurité le 10 mars dernier.
Mieux informer
Chaque établissement doit également tenir à jour un registre de
sécurité. "Quand on dirige un établissement, il faut être conscient des
responsabilités qui nous incombent", explique Ivo Danaf, président
de l'Umih 31. Il n'est pas exclu que d'autres contrôles soient menés dans les semaines
qui viennent dans d'autres établissements toulousains. "Avec l'Umih, nous
travaillons sur le volet prévention. Les exploitants ne doivent pas hésiter à
venir nous voir pour un conseil", conclut Christine Escoulan.
Publié par Dorisse PRADAL