La chambre de commerce l'envoie voir l'adjoint au maire qui a justement un projet d'ouverture de restaurant gastronomique, dans un bâtiment classé et ses dépendances qui lui appartiennent, juste à côté du tribunal. L'affaire est conclue : Jérôme Prévost sera chef et locataire des lieux. Un contrat qui soulève de vives protestations politiques dans les journaux locaux, mais qui n'entame pas l'enthousiasme du chef : "Si le versant politique est le moins agréable, le côté positif est la machine de guerre administrative accélérée."
Deux restaurants autour d'une même cuisine
Sur les 500 m2 des deux bâtiments, le futur chef voit grand : un restaurant gastronomique de 25 couverts dans le bâtiment classé au décor de boiseries et parquet et un restaurant bistronomique de 40 couverts dans les dépendances au décor plus industriel. Une cuisine centrale se situera entre les deux. "Le gastronomique sera un laboratoire d'expériences des saveurs, avec un menu unique en plusieurs services au choix - de 65 à 80 €, de 6 à 9 envois. Le bistrot sera moins cher - plat à 15 €, entrée-plat à 22 € et entrée-plat-dessert à 28 €, mais inspiré du gastromique avec des produits moins nobles mais de très belle qualité."
Le chantier est en cours et attendant, Jérôme Prévost s'est transformé en coordinateur de travaux et recruteur : il cherche un pâtissier et un maître d'hôtel. "Je veux recréer une ambiance autour de la gastronomie comme celle que j'ai connue au Cerisier, car on s'inspire forcément de ce que l'on a connu : familiale, moderne, pas guindée." Il échange beaucoup avec Éric Delerue, lui-même en train de vivre la même expérience de travaux avec son projet de déménagement du Cerisier à Lille.
#JeromePrevost# #Douai#
Publié par Emmanuelle COUTURIER