Dans la vie, Joy-Astrid Poinsot fait tout très vite. Sortie en
2008 de l'Institut Paul Bocuse, diplômée
en management en restauration et art culinaire, elle reprend trois ans plus
tard Le Terminus, ancien relais
de gare à Arnay-le-Duc (Côte-d'Or), qu'elle oriente vers une thématique
Charollais. Le concept séduit, mais la jeune femme de 26 ans se questionne. "J'avais
fait mes preuves et j'étais arrivée à un moment charnière..." En 2015, elle
vend son affaire, intègre la maison familiale Chez Camille, le temps d'un
été, pour parfaire son expérience et faire de la recherche culinaire. Elle
reçoit alors une proposition de M6 pour intégrer Top Chef. "C'est tombé au
bon moment ! Je venais de céder le Terminus et ça a été le facteur
déclenchant."
S'ouvrir à de nouveaux horizons
Une aventure qui va mener notre jeune chef à Paris où, pendant six semaines
elle va se trouver enfermer "en off complet", sans aucune préparation
mentale ni technique. Un détail pour cette hyper-positive qui prend ces les semaines
de tournage qui vont suivre comme "un vrai Guronzan. Une expérience
vécue à 200 à l'heure et, aujourd'hui, une porte ouverte vers de nouveaux
projets". Car Chez Camille, c'est "fini"... "Il y a
un avant et un après Top Chef. Le restaurant de mon papa, c'était une
transition. J'y ai apporté une touche féminine, une modernité dans les
dressages et, j'espère, une petite notoriété avec l'émission", admet Joy-Astrid
Poinsot. Mais aujourd'hui, place aux projets qui, "certes, ne sont pas
concrets, mais j'ai plein d'idées dans la tête !", conclut la jeune
chef avec malice.
Publié par Myriam HENRY