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Michel Tschann, président du Syndicat des hôteliers de Nice
Côte d'Azur (Umih) tire un bilan plutôt « bon »
de l'année 2015 mais déplore une saison d'hiver « très mauvaise, notamment depuis les attentats » même
si la clientèle italienne était au rendez-vous pour les fêtes sur la Riviéra. Le syndicaliste pointe pour 2016 de nombreux "facteurs d'incertitude et de crainte ». Concernant
la clientèle étrangère, la peur de venir
en France est réelle ; s'ajoute la baisse du Yen et du Rouble. En France, Michel
Tschann, regrette, pêle-mêle : « la hausse
massive des taxes de séjour, une floraison de nouvelles obligations:
accessibilité, traçabilité, pénibilité... et toutes les contraintes que nos
lois et décrets assènent sur les entreprises, quasiment tous les jours. La concurrence aussi avec des locations qui n'ont
pas toutes les contraintes qu'on impose aux hôtels ». Le professionnel constate
aussi une « ligne à grande vitesse
qui s'éloigne et une autoroute très encombrée » et une activité
réduite en montagne, faute de neige. Pour la métropole
niçoise, quelques satisfactions s'annoncent toutefois : « la ligne 2 du tramway, le futur
palais des expositions dans l'Eco Vallée et d'autres investissements en cours
seront bénéfiques pour notre Métropole, ses industries et son tourisme ; au
plan géo politique, les frictions entre la Turquie et la Russie, le renouveau
de l'amitié entre les Etats Unis et la France devraient nous être favorables,
de même que la baisse de l'Euro. L'année 2016 devrait être bonne sur la saison
d'été, avec beaucoup de congrès à Acropolis, des événements sportifs et
culturels malheureusement trop concentrés sur l'été ».
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