L'activité des résidences touristiques urbaines ne repart pas

Le déconfinement profite aux Résidences de Tourisme et Apparthôtels situés à la mer, à la montagne et à la campagne, mais pas aux destinations urbaines, constate l’enquête menée par le Syndicat National des Résidence du Tourisme (SNRT) le 8 juillet. Pas d’amélioration actuellement. « Pour alerter sur l'ampleur des difficultés, six adhérents gérant à eux seuls plus de la moitié des Résidences de Tourisme urbaines en France viennent de communiquer des chiffres sur l’état de leur activité, indique le SNRT. Aux pertes liées au confinement viennent s’ajouter la fermeture ou l’activité très limitée de nombreuses Résidences de Tourisme et d’Affaires situées dans de grandes villes françaises cet été. ». Les établissements 4 et 5 étoiles sont particulièrement touchés. A Paris et en Ile-de-France « le taux d’occupation des 4 étoiles en  juillet-août est estimé à 23% et à 10% seulement pour les 5 étoiles (contre respectivement 80% et 90 %, l’année dernière à la même période). » Dans les autres régions, les retards de taux d’occupation oscillent entre 22 à 30 points. « Ces chiffres sont tirés vers le haut par les villes du sud de la France (Montpellier, Nice, par exemple), qui bénéficient d’un peu d’activité touristique. » Les résidences « situées en ville et destinées principalement à une clientèle affaires affichent des chiffres proches de ceux de la région parisienne ; c’est le cas notamment de Lille, Grenoble, Strasbourg, Toulouse et même Bordeaux. »

Principaux résultats :

• Sur les 300 résidences sondées, 225 Résidences de Tourisme urbaines sont ouvertes et 75 sont encore fermées, soit 25% du parc.
• Taux d’occupation historiquement faibles,
• Chiffres d’affaires souvent dérisoires,
• Aucune visibilité sur la rentrée de septembre-octobre

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