Si on devait résumer le concept de L'Anartiste, nouveau café bistrot de Toulouse, ce serait échange et partage. Son créateur, ancien étudiant en histoire de l'art, Bruno Salviac, explique sa vision : "J'ai voulu recréer du lien social. Autrefois, à la campagne, les gens venaient au bistrot tous les jours, à la même heure. C'était une façon de prendre des nouvelles, de garder le contact. J'aimerais que L'Anartiste ressemble à ces anciens cafés. Il faut redonner de la place aux cafetiers indépendants."
Bruno Salviac a déjà ses habitués, par exemple des parents qui viennent déposer leurs enfants à l'école de musique voisine et en profitent pour prendre un café ou s'installer pour travailler. "Je voulais un bar de quartier, c'est pour cette raison que nous sommes ouverts de 8 h 30 à 21 h 30. J'aimerais aussi que L'Anartiste soit un espace intergénérationnel. Je suis papa de deux enfants de 4 et 6 ans et j'ai fait le constat qu'en ville, il était difficile de se retrouver dans un bar avec ses enfants pour jouer, ou échanger." Il a donc installé un espace à portée des petites mains. Des jeux de société sont à la disposition des clients.
Manger bio et sain
D'abord seul dans l'aventure entrepreneuriale, Bruno Salviac s'est vite retrouvé dépassé par le succès. Il s'est associé avec Marie-Charlotte Petit qui apporte son savoir-faire en cuisine. "Nous sommes très exigeants sur la qualité des produits, explique le cafetier. Notre carte est prétexte à des échanges avec les clients. Ils veulent savoir ce qu'ils mangent, pourquoi nous proposons des vins naturels sans sulfite ou encore du whisky du Tarn. C'est simple, je veux retrouver le vrai goût des choses."
Bruno Salviac a déjà atteint ses objectifs de chiffre d'affaires après quelques semaines d'ouverture. L'Anartiste dispose de 35 places et le bar est bien souvent complet. Le menu est à 13 € le midi et il propose un brunch le dimanche, à 18 €.
Publié par Dorisse PRADAL