Enfin les plaidoiries ! Gérard Blondiau, président de l'antenne douaisienne de l'Umih, et Maurice Coquelet, secrétaire général de l'Umih du Nord, attendaient ce jour avec impatience, depuis son report, en septembre dernier, faute de conclusions des parties adverses.
Les plaidoiries ont duré quatre heures. Les douze clubs sportifs incriminés avaient mandaté neuf avocats. Pauline Nowaczyk, avocate de l'Umih, a rappelé que les huissiers envoyés dans les buvettes des clubs ont pu constater des ouvertures plus nombreuses que la loi ne le prévoit (plus de cinq par an sauf autorisation du maire) et sur des longs horaires journaliers, que les alcools forts (interdits dans ce cadre particulier) étaient néanmoins servis, qu'il y avait du matériel et du personnel. Bref, que ces buvettes étaient de vrais cafés cachés. Les avocats des parties adverses ont rétorqué qu'ils étaient des clubs privés donc que tout cela leur était permis. L'Umih demande une condamnation à un euro symbolique et le remboursement des frais de la procédure. "Nous voulons supprimer l'uberisation des cafés", assure Maurice Coquelet. Verdict le 29 avril.
Publié par Emmanuelle COUTURIER