L'Umih renaît de ses cendres en Charente Maritime

Royan (17) Après plusieurs mois de carence, un nouveau bureau a été constitué, présidé par Richard Gendre, patron du Richelieu. Ce dernier nous livre son plan afin de relancer et de crédibiliser l'Umih La Rochelle.

Publié le 21 octobre 2013 à 16:15

Devenue l'Umih La Rochelle en remplacement de l'Umih 17, l'union syndicale renaît en Charente Maritime, après avoir connu une période quelque peu agitée. Un conflit entre son ancien responsable, Antoine Majou et les instances nationales, avait fragilisé l'existence d'un organisme au service du milieu professionnel local, laissant ce dernier sans représentation. Richard Gendre à la tête du Richelieu, 5 étoiles à La Flotte en Ré (40 chambres avec thalasso, 50 salariés), est nommé à la présidence du nouveau syndicat.

 
L'Hôtellerie Restauration : Quelle forme revêt désormais l'Umih de votre département ?

Richard Gendre : Créée en janvier dernier, elle se veut novatrice avec un bureau entièrement reformé, qui fonctionne comme un conseil d'administration, avec six membres représentant l'ensemble de nos professions. Nous les avons mobilisés de La Rochelle à l'île de Ré, puis à l'île d'Oléron et nous envisageons d'en accrocher d'autres venus des grands secteurs touristiques du 17. Le travail à effectuer est important en regard de ce qui s'est passé et du vide qui en a découlé. Je n'ai jamais exercé de responsabilité syndicale, bien qu'adhérent depuis toujours. Aujourd'hui, nous sommes une petite centaine d'inscrits, ce qui n'est pas trop mal, puisque nous étions à peine la moitié en début d'année.

 
Quelle va être votre stratégie ?

Rassembler et progresser. Nous ne sommes en opposition avec personne, et n'ayant pas connu les événements du passé, je m'en sens dégagé. Mon travail sera de représenter mes confrères, de renforcer mon syndicat sur le département, et de vivre en bonne entente avec les autres formations syndicales. Je souhaite que nous devenions l'organisme le plus représentatif, en rapport avec l'importance de nos instances nationales. Nous avons sur le 17 plus de 2000 HCR, nous devons donc aller bien au-delà des précédents effectifs. Nous avons donc un message à faire passer, à expliquer quels sont pour eux les intérêts à nous rejoindre : relations avec les administrations, défense objective de leurs conflits, efficacité dans nos démarches.

 
Ne craignez-vous pas que les événements passés n'entachent la réputation de l'Union ?

Disons que cela a brouillé la lisibilité, que cela induit une difficulté de compréhension pour les professionnels, bref que cela rend plus difficile de parler de syndicalisation. Il y avait des querelles de clocher, alors que l'on avance les vertus rassembleuses de l'organisme, c'était paradoxal. Je ne souhaite qu'une chose, c'est d'être à la hauteur de la mission qui m'est confiée, et si ce n'était pas le cas, j'espère qu'on me remplacera. Cette période de flottement est un incident sans plus, qui devrait s'oublier. Nous avons le soutien de la fédération nationale, pour mener des actions de reconstruction.


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Publié par Jean-Pierre GOURVEST



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