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La Cour des loges, à
Lyon, c'est un morceau d'histoire de la ville. Occupées par des bourgeois puis
des jésuites, les quatre maisons de style Renaissance qui forment aujourd'hui l'hôtel
sont rachetées à la fin du XIXe siècle par Philippe de Lyon, médecin des tsars, qui y installe son laboratoire.
Vient ensuite une paupérisation du quartier qui ne retrouve son lustre qu'au
milieu des années 1970. En 1987, Jean-Luc
et Hélène Mathias se portent
acquéreurs et transforment peu à peu l'ensemble en hôtel, qui prendra alors son
véritable essor.
En 2000, Jean-Louis et Jocelyne Sibuet à qui le couple Mathias avait déjà cédé le Lodge Park de Megève, reprend l'affaire. Le couple, qui a "craqué au charme", est rejoint par Georges-Éric Tischker. Ensemble, ils effectuent un remarquable travail de décoration et de mise en valeur des bâtiments. "Pour moi, c'était l'esprit et l'art de la Renaissance. C'était Venise sans l'eau. Lorsque nous sommes arrivés, cela manquait de chaleur et je voulais retrouver ce côté à l'italienne", confie Jocelyne Sibuet. Elle charge alors Hervé Thibault de réaliser un gros travail de fresques et patines à l'ancienne qui donnent aujourd'hui tout son charme au lieu. Aujourd'hui, l'hôtel compte 60 chambres dont 4 suites.
"Quand on se promène dans le Vieux-Lyon, c'est un peu Venise, insiste Jocelyne Sibuet. Alors nous avons mis de gros rideaux de soie rouge et ocre, des meubles anciens en bois foncé en valorisant l'art de vivre à la française." Cela passe forcément par un restaurant, créé en 2001 avec Nicolas Le Bec, très vite étoilé, à qui Anthony Bonnet, étoilé à son tour en 2012, a succédé.
"La Cour des loges, davantage fréquenté par la clientèle internationale que par les Lyonnais, me semble unique en son genre avec son charme feutré. C'est une sorte de château dans la ville et nous entendons que cette bâtisse historique dans un quartier historique soit davantage connue", ajoute Jocelyne Sibuet, qui a confié la gestion du groupe Sibuet à ses enfants, Marie et Nicolas.
"Nous misons sur la qualité de la table, la décoration des différents lieux, le café-épicerie que nous avons créé et qui est une alternative plus simple au restaurant étoilé. Je sais qu'à Lyon, capitale gastronomique, la cuisine est indissociable de la maison et le site se prête à ce que nous progressions encore."
En 2000, Jean-Louis et Jocelyne Sibuet à qui le couple Mathias avait déjà cédé le Lodge Park de Megève, reprend l'affaire. Le couple, qui a "craqué au charme", est rejoint par Georges-Éric Tischker. Ensemble, ils effectuent un remarquable travail de décoration et de mise en valeur des bâtiments. "Pour moi, c'était l'esprit et l'art de la Renaissance. C'était Venise sans l'eau. Lorsque nous sommes arrivés, cela manquait de chaleur et je voulais retrouver ce côté à l'italienne", confie Jocelyne Sibuet. Elle charge alors Hervé Thibault de réaliser un gros travail de fresques et patines à l'ancienne qui donnent aujourd'hui tout son charme au lieu. Aujourd'hui, l'hôtel compte 60 chambres dont 4 suites.
"Quand on se promène dans le Vieux-Lyon, c'est un peu Venise, insiste Jocelyne Sibuet. Alors nous avons mis de gros rideaux de soie rouge et ocre, des meubles anciens en bois foncé en valorisant l'art de vivre à la française." Cela passe forcément par un restaurant, créé en 2001 avec Nicolas Le Bec, très vite étoilé, à qui Anthony Bonnet, étoilé à son tour en 2012, a succédé.
"La Cour des loges, davantage fréquenté par la clientèle internationale que par les Lyonnais, me semble unique en son genre avec son charme feutré. C'est une sorte de château dans la ville et nous entendons que cette bâtisse historique dans un quartier historique soit davantage connue", ajoute Jocelyne Sibuet, qui a confié la gestion du groupe Sibuet à ses enfants, Marie et Nicolas.
"Nous misons sur la qualité de la table, la décoration des différents lieux, le café-épicerie que nous avons créé et qui est une alternative plus simple au restaurant étoilé. Je sais qu'à Lyon, capitale gastronomique, la cuisine est indissociable de la maison et le site se prête à ce que nous progressions encore."
Publié par Jean-François MESPLÈDE
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