Cette réponse a provoqué la colère des professionnels et de leur représentant, Didier Chenet, le président du Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie et de la Restauration (GNI). « C’est une provocation ! Cela fait des mois que nous dénonçons cette taxe. Nous avons d’abord demandé un délai avant sa mise en œuvre au 1er janvier dernier à la Ministre et au gouvernement. Ce délai nous a été refusé par la Ministre du travail. Nous avons ensuite demandé sa suspension en raison des grèves sur la réforme des retraites et de la chute d’activité de nos entreprises, elle nous a aussi été refusée. Nous avons, à nouveau, formulé une demande de suspension auprès du Ministre de l’économie en raison de l’épidémie de coronavirus qui impacte encore gravement notre activité et menace la pérennité de nos entreprises pas plus tard que ce mardi 3 mars.
Et de poursuivre : « que la Ministre dise ne pas avoir eu la demande est inacceptable et dénote le peu d’intérêt porté à nos professionnels. Mais je préfère la prendre au mot et renouveler immédiatement ma demande : Madame la Ministre suspendez immédiatement cette taxe de 10€, il en va de la survie de nos entreprises et de nos traiteurs organisateurs de réceptions en particulier. A défaut, c’est un pan entier de notre secteur qui va disparaitre par l’effet combiné des crises successives et de cette taxe ! Le courrier part ce jour, j’attends sa réponse. »