Le 9 juin dernier, s’est tenu un webinaire sur la pintade intitulé : ‘Les atouts de la petite volaille qui a tout bon pour accompagner vos clients dans la réouverture de leurs établissements !’ Jean-Louis Zwick, président du CIP-Pintade, a rappelé que “l’interprofession de la pintade regroupe l’ensemble de la filière qui comprend environ 1 000 entreprises (élevages, abattoirs, grossistes…)”. Disponible toute l’année, la pintade se décline sous toutes ses formes : entière ou à la découpe, en frais, sous vide ou en surgelé, et aussi certifiée, Label Rouge ou bio. Tendre et juteuse, c’est une volaille à la croissance lente qui est élevée au minimum 70 jours.
La France est le principal fournisseur de pintade à l’international, et elle fournit 85 % de la production européenne.
Tout se mange dans la pintade
Depuis la crise sanitaire, on remarque que les Français sont plus attentifs à leur alimentation. Éric Birlouez, sociologue de l’alimentation, déclarait ainsi : “La pandémie a profondément modifié notre rapport à l’alimentation. Certains aliments ont été davantage consommés.”
Laurence Plumey, médecin nutritionniste, a indiqué que “la pintade mérite d’être connue. Elle a juste ce qu’il faut de gras (2 à 3 g pour 100 g) et beaucoup de protéines. Et ceci s’explique par son comportement. C’est un animal grégaire qui aime marcher, courir, voler, se percher… Et donc elle est musclée.”
Pour Nicolas Conraux, chef étoilé de La Butte, à Plouider (29), “la pintade est un plat flexitarien par définition”. Elle est une vraie alternative au poulet et au canard. On peut la cuisiner toute l’année et elle se marie avec tous les légumes et fruits de saison : en tajine, en salade, en marinade, en bouillon…
La pintade est une offre complète pour la restauration hors domicile. Les conditionnements sont adaptés pour la praticité. Son rendement après cuisson est optimisé car elle a une faible teneur en eau.
Publié par Célia RIGON