Un projet pharaonique de 4,4 M€ (3,7 M€ pour l'acquisition en mars dernier et 700 000 € pour les travaux) où tout a été revu. Pour autant, Jean-Paul Madaleno, le propriétaire, a tenu à conserver le nom historique de cette table dijonnaise, auquel il a ajouté 'by Georges', "en concertation avec Georges Blanc qui signe notre carte. Si nous avons décidé de garder le nom originel, c'est parce que les Dijonnais l'affectionnent particulièrement".
Brasserie chic
Reste que l'offre de restauration est aux antipodes de l'ancien Pré aux Clercs : plus de gastronomique "mais de la brasserie chic dans la tradition parisienne, avec service en continu, rapide le midi - moins de 45 minutes - et en continu, explique Bruno Dumont. L'offre est diversifiée allant du menu du jour à 21 € à la volaille de Bresse à 39 €, en passant par la carte restreinte d'après-midi avec croque-monsieur, salades, gaufres..."
L'objectif est clairement "d'attirer le maximum de clientèle" confirme le nouveau directeur, qui a précédemment assuré trois ouvertures (Loiseau des Vignes, du groupe Bernard Loiseau à Beaune en 2005, le Saint-Georges à Chalon-sur-Saône et La Closerie de l'hôtel Philippe Le Bon, à Dijon.) "Il le faut. Cet été nous avons tourné à 250 couverts par jour avec un ticket moyen à 45 €. Mais avec la rentrée, la fréquentation a baissé. Même si nous sommes en progression sur la clientèle dijonnaise, certains ont encore la nostalgie de l'ancien établissement. Il faut attirer, fidéliser, faire comprendre le nouveau concept." Qui reste inédit dans le paysage culinaire dijonnais
Publié par Myriam HENRY