« Le ministre s'est montré très à l'écoute des préoccupations des professionnels et nous a réaffirmé que le tourisme devait être un levier majeur de développement économique et social. L'attractivité de la France, c'est aussi et surtout le tourisme. Les professionnels sont prêts, avec l'Etat, à relever les défis suivants : gagner des parts de marché, attirer toujours plus de touristes internationaux et plus longtemps, redonner envie aux Français de partir à la découverte de nos territoires et miser sur le tourisme d'affaires. La destination France, nos territoires, notre savoir-faire doivent être davantage promus à l'étranger. C'est le message que nous avons fait passer et qui a été entendu par le ministre » ont déclaré le président confédéral de l'Umih, Roland Héguy, et le vice-président de la rue d'Anjou, Hervé Bécam, à la sortie de l'entretien qu'ils ont eu, hier, avec Laurent Fabius, ministre de Affaires étrangères et du Développement international, qui a souhaité rencontré les représentants de "plusieurs organisations professionnelles et associations actives dans le tourisme en France". Dans la visée : la promotion de l'attractivité touristique de la France. Une mission qui entre désormais dans les compétences du ministère. Le Groupement national des indépendants, représentés par Didier Chenet, président du Synhorcat, Claude Daumas, président de la Fagiht et Philippe Lefevre, secrétaire général de la CPIH, a également été reçu. Ceux-ci ont insisté sur « l'urgence de sécuriser le secteur du tourisme et d'adopter des mesures indispensables à son développement » revenant sur tous les dossiers majeurs, qui freinent le développement du tourisme en France, de la fiscalité à la réglementation. « Un tourisme fort, c'est un tourisme qui se développe et crée des emplois, l'heure est au New Deal" ont rappelé les trois dirigeants qui s'inquiètent de la disparition de l'hôtelelrie indépendante, de l'inadéquation entre la durée d'amortissement des investissements et ceux des prêts,des difficultés d'accès à la BPI ou encore la nécessité de mettre en place des rencontres interministérielles annuelles. Une journée au terme de laquelle Laurent Fabius a souligné « sa détermination et celle de la secrétaire d'Etat, Fleur Pellerin, à contribuer au développement de ce secteur fondamental pour l'économique française » a indiqué le Quai d'Orsay.
Publié par Sy.S.