Situé sur les hauteurs de Saint-Tropez, à une dizaine de minutes du centre-ville, Le Château de la Messardière fait désormais partie du club très fermé des treize hôtels ayant obtenu la dénomination de palace. Havre de paix pour ses clients, l'établissement soigne avant tout son image d'hôtel de luxe respectueux de l'environnement, grâce à son parc de 10 ha, ses champs d'oliviers et ses ruches. Ceux-ci lui permettent d'ailleurs d'offrir aux clients une petite production d'huile et de miel.
Cet hiver, d'importants travaux de rénovation ont concerné la partie centrale de l'hôtel, dite le château, une bâtisse du XIXe siècle. Le domaine a ainsi rénové la totalité de ses 55 suites et 62 chambres, toutes avec terrasse ou jardin privatif. Elles se déclinent en douze catégories (de 25 à 70 m2). Leur décoration a été suivie de près par le directeur général de l'hôtel, Alexandre Durand-Viel, présent dans l'établissement depuis 1991. "Je suis venu pour restructurer l'hôtel en 1991 et je suis resté. Je suis devenu directeur général en 2010."
Un chef qui renouvelle la cuisine
Conscient de la rareté du site et de ses richesses naturelles, Alexandre Durand-Niel joue la carte du raffinement dans tous les domaines "pour émerveiller les clients". Le recrutement de David Millet, il y a deux ans, ancien chef des Airelles à Courchevel (73), permet au restaurant gastronomique L'Acacia de renouveler son image grâce à une carte plus élaborée. Deux menus y sont proposés : Mimosa aux saveurs de Provence à 80 € et Découverte à 120 €, le tout dans un décor signé Bernardaud et Christofle.
La Messardière est enfin un spa de 465 m2, géré en partenariat avec la marque Valmont, et fait désormais partie du club très chic des V35 (pour les 35 montagnes suisses culminant à plus de 4 000 m d'altitude). Fin prêt pour l'ouverture, l'établissement compte encore cette année sur ses clients français (30 % de la clientèle), américains (environ 20 %), anglais (environ 15 %), allemands (12 %), sans oublier Belges et Suisses (environ 10 %), et les clients originaires d'Europe de l'Est (8 %), pour faire le plein.
Publié par X. S.
samedi 5 avril 2014