Laurent Mandon (36 ans) se qualifie lui-même de 'limouziphile', en défenseur acharné de sa région, de ses coutumes et des ses produits. Après avoir fondé un commerce de vêtements et de gadgets, puis créé le CRIL (communauté révolutionnaire indépendantiste limousine), il a ouvert en centre-ville un bar baptisé à cette enseigne. Décoration moderne, pierres apparentes, écran géant au mur, terrasse d'une cinquantaine de places, salle en sous sol de 30 places, il a investi, créé trois emplois pérennes et offert aux limousins un point de chute correspondant à leurs valeurs.
"Nous ne sommes pas le FLNC, mais plutôt un groupement de gens amoureux de leur terroir, s'amuse-t-il. Notre café est un point de diffusion et de dégustation de vins, bières, alcools du Limousin et de lui seul. Mais il y a aussi des whiskies et d'autres boissons, mais l'identité prime avant tout."
Ouvert du lundi au samedi dès 16 heures, le bar propose également des assiettes gourmandes (cochon cul noir, clafoutis, etc..) dans le même esprit. Le ticket moyen est de moins de 10 € par tête, avec une spécialité plébiscitée : le mouzito. Pas de rhum dans cette recette, mais de la Gauloise verte, un spiritueux de la région, et de la liqueur de châtaignes locale. Et surtout une bonne trentaine de bières, brassées chez des artisans entre Creuse et Corrèze, ainsi que les productions viticoles des Mille et une pierres (IGP vin de la Corrèze) ou autres vins paillés. Ici, le Limousin se goûte et s'apprécie.
Publié par Jean-Pierre GOURVEST