Pour le GHR, la prolongation de cette dérogation à l’usage des titres-restaurant tombée le 31 décembre 2024 est une très nouvelle mauvaise pour les restaurateurs qu’il fédère.
Catherine Quérard, présidente du GHR l’affirme. « Même si le vote de cette loi était attendu, c’est assurément un mauvais coup porté aux restaurateurs car cette dérogation va encore entrainer, sur deux ans, la perte de plus d’un milliard d’euros de recettes en titres-restaurant au profit de la grande distribution comme le montrent déjà les chiffres de la Commission Nationale des Titres Restaurant, sans améliorer en aucune façon le pouvoir d’achat des français. »
Pour le GHR, il est désormais urgent de travailler à une véritable loi de modernisation des titres-restaurant.
Catherine Quérard estime qu’il n’est « pas possible de rester en l’état deux ans de plus. Il faut très vite une loi pour moderniser les titres-restaurant, les adapter aux nouvelles réalités du travail et des modes de vie.
J’ai entendu la Ministre du commerce, Véronique Louwagie qui a indiqué lors des débats au Sénat vouloir recevoir les restaurateurs dès la semaine prochaine pour commencer à y travailler. Je me tiens dès à présent à sa disposition pour travailler sur la digitalisation des titres-restaurants, sur leur financement, sur les commissions que les restaurateurs doivent payer pour être remboursés ou sur les rétros commissions que certaines entreprises exigent des émetteurs, sur les bénéficiaires des titres et la création, pourquoi pas d’un titre alimentaire, ou encore sur les produits éligibles au titres-restaurant ainsi que sur un double plafond de paiement. Les sujets sont nombreux, il faut très vite se mettre au travail ».