Les bras chargés de dossiers, Didier Chenet, président du Synhorcat, Geneviève Balher (Synhorcat), Gérard Guy, président de la CPIH, Claude Daumas, président de la Fagiht et Pascal Droux (Fagiht) ont été reçus la semaine dernière par la secrétaire d'Etat du numérique, Axelle Lemaire, puis par la secrétaire d'état chargées du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'économie sociale et solidaire, Carole Delga. « Nous avons pu longuement discuté du problème des OTAs. Nous avons réitérer le souhait de voir la suppression des clauses de disponibilités et de parité inscrites dans une loi numérique et que la norme Afnor sur les avis en ligne soit rendue obligatoire. Nous avons abordé ensuite le développement des logements mis en location via Airbnb. En une année, le nombre de logements référencés sur Paris à augmenté de 90% à Paris, 163% à Nice et 235% à Montpellier. Si la loi Allur est venue combler un vide juridique, elle ne répond pas aux inquiétudes des hôteliers. Nous ne sommes pas opposés à des locations occasionnelles mais pour certains, cela devient une véritable profession. Nous demandons par que la règlementation soit respectée. Normalement, dans les villes de plus de 200 000 habitants, l'autorisation préalable au changement d'usage est obligatoire. Nous pensons aussi qu'il serait judicieux que l'autorité locale délivre un numéro d'enregistrement qui permettrait au loueur d'attester qu'il a bien rempli son obligation mais aussi d'imposer aux intermédiaires l'affichage de ce numéro. » Le groupement a également évoqué la taxe de séjour. « Nous sommes venus avec des à propositions. Nous sommes favorable à une réforme de la taxe de séjour mais elle doit être faite en prenant en compte la situation économique et financière de l'hôtellerie qui est en crise ». Dans ses propositions, le GNI met en avant la nécessité d'un traitement égal entre toutes les formes d'hébergements. Elle propose ainsi que la taxe de séjour soit appliquée sur l'ensemble des communes de France et que l'affection au niveau locale des recettes soit déterminée par une commission de pilotage touristique, à laquelle participeraient les professionnels de l'hébergement touristique. « Nous avons le sentiment d'avoir été écoutés et entendus » ont commenté les dirigeants syndicaux au terme de leurs deux rendez-vous.
Publié par Sylvie SOUBES
mercredi 16 juillet 2014