Booking.com a annoncé dans un communiqué de presse (lire ici) vouloir respecter et étendre à toute l'Europe les engagements pris devant les autorités de la concurrence française, italienne et suédoise, à savoir l'abandon de la parité de prix imposée aux hôteliers - excepté sur les sites web des hôteliers où c'est désormais le contrat de mandat qui organise la relation commerciale entre les OTA et les hôteliers - et la parité de disponibilité à l'égard des autres OTA.
Le GNI demande à Booking de respecter la totalité de ses engagements et dénonce certaines de leurs pratiques mises en place afin de contourner ses engagements. Il appelle donc les parlementaires à réagir en adoptant rapidement la loi Macron et les amendements qui rendent la liberté tarifaire aux hôteliers.
Des engagements illusoires de la part de Booking.com
• Depuis le 1er mai, les adresses mails des clients qui effectuent une réservation sur Booking.com sont cryptées. Les hôteliers demeurent ainsi dans l'incapacité de les contacter pour préparer leur séjour et assurer une bonne relation client.
• Le 29 mai, Booking.com a informé les hôteliers de l'augmentation de deux points sur les commissions qui leur sont imposées. Cette augmentation de 15 % à 17 % a été justifiée par la garantie d'une meilleure visibilité des hôteliers sur le site, une contrepartie qui reste floue dans la mise en pratique réelle.
Les engagements de Booking.com ne répondent pas à la demande première des hôteliers indépendants qui est de vendre sur leur propre site leurs chambres à un tarif plus faible que Booking.com.
Rappelons qu'avec la mise en place de ces engagements les hôteliers devraient pouvoir retrouver une véritable liberté tarifaire sur tous leurs canaux de vente et ainsi voir diminuer le poids des commissions dans leur chiffre d'affaires.