À Dinard (Ille-et-Vilaine), le Grand Hôtel Barrière est une institution depuis 1858, année de sa construction. C’est le premier à avoir été bâti à la Belle Époque, dans cette station balnéaire classée ville d’art et d’histoire. En 1998, il devient propriété du groupe Barrière qui effectue des travaux afin d’optimiser le confort et le luxe de l’établissement : agrandissement de la terrasse et de la piscine, construction d’un espace fitness et d’un espace affaires, rénovation du bar et du restaurant. Vingt ans plus tard, il est temps de le rajeunir. En novembre 2018, il ferme alors ses portes pour cinq mois de travaux.
Une seconde jeunesse
La totalité́ du lieu a été́ repensée par l’architecte Alexandre Danan. La création d’un spa Diane Barrière a quant à elle été́ confiée à la décoratrice Chantal Peyrat, habituée à travailler avec le groupe. Pour l’architecte, le chantier a été colossal : “J’ai eu la chance d’être en charge de l’ensemble de la rénovation de l’établissement hôtelier à l'exception de la piscine. Mon attention s’est portée sur le renouveau général et le rajeunissement. Deux années d’études ont été nécessaires pour organiser cette opération commando, portant sur une restructuration des hébergements et des parties publiques.” Et pour cela, l’architecte a fait appel au savoir-faire local : “Nous avons travaillé avec des entreprises locales susceptibles de répondre de façon qualitative aux cahiers des charges et avons notamment fait appel aux artisans qualifiés pour le volet paysagiste et pour la fourniture de certaines pièces de décoration, en particulier pour le travail du bois marin et des pierres.”
Tradition et modernité
Afin de conserver l’esprit du lieu tout en le modernisant, toute l’atmosphère a été repensée : le rouge velouté a laissé place à des coloris bleus, verts et des tons sablés, le tout dans une ambiance “décontractée et chaleureuse, résolument chic, à la fois bretonne et britannique” souligne Alexandre Danan. Et d’ajouter : “Le groupe attendait un renouveau décoratif et artistique résolument contemporain, sans toutefois dénaturer cet établissement historique au gré des tendances et modes éphémères. Les matériaux ont été le point de départ de la réflexion car ils devaient être au service d’un seul objectif : faire entrer dans l’hôtel la lumière et l’horizon marin. Les bois des agencements et les textiles ont donc été conçus en fonction des contrastes et des vues sur la Côte d’émeraude. Les bois taupe et les déclinaisons de matières dans les tapis sont une relecture des teintes changeantes de la mer et la plage de Dinard. Les glissements de teintes allant du sable grège au bleu Dinard, en passant par le gris granit, offrent la palette chromatique indispensable pour confirmer l’ancrage du Grand Hôtel à Dinard.”
Des couleurs apaisantes appelant au bien-être
Les chambres ont subi un lifting intégral pour toujours plus de bien-être : matériaux sobres et intemporels, murs recouverts de textiles chaleureux, têtes de lit en cuir surpiqué (clin d’œil à la sellerie des écuries de prestige et de la haute couture.), tables de chevets sur trépieds (hommage au mobilier de voyage)... Dans le lobby, la bibliothèque et le Bar 333 Café, d’importants changements ont aussi été apportés, en s’inspirant du cinéma britannique et des stars hollywoodiennes. Le restaurant George V se pare désormais de murs blancs rehaussés de moulures en bois et accueille ses clients dans des fauteuils moelleux posés sur une moquette associant dessins celtiques et bijoux d’antan. Enfin, le spa de 300 m2 aux couleurs apaisantes propose aujourd’hui des cabines de soins conçues comme des cocons de luxe, un espace fitness et cardio training, le tout face au bassin turquoise de la piscine.
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Publié par Stéphanie Decourt