L'année a encore été faste pour le lycée hôtelier du Touquet-Paris-Plage (62) en termes de résultats aux concours : Anne-Sophie Bercet (BTS hôtellerie, mention complémentaire cuisinier en desserts de restaurant) a remporté la première place au championnat de France du Dessert catégorie élève et Anne-Sophie Berthe (terminale bac pro hôtellerie) a gagné le concours Champagne et Fromage. Une réussite que Jean-Michel Félix, chef de travaux, perçoit comme le fruit du travail des professeurs et des élèves, mais aussi par "la culture de l'exigence, de la rigueur et de l'excellence" inculquée au lycée. Des valeurs qu'il "ne faut pas confondre avec de l'élitisme", souligne le responsable de l'établissement public.
De nouvelles formations en vue
Avec ses 640 élèves et son internat, le lycée hôtelier du Touquet offre un large choix de formations aux métiers de l'hôtellerie et de la restauration, aussi bien en filières technologique que professionnelle, en formation initiale ou en apprentissage, en certificat de qualification professionnelle (CQP), et jusqu'au BTS. Sans oublier les mentions complémentaires. "Nous sommes très attentifs aux besoins des professionnels en termes de formation. Il est important pour nous d'être pertinents dans notre réponse à leurs attentes. Du côté des élèves, nous pensons que la meilleure insertion professionnelle passe par la polyvalence", insiste Jean-Michel Félix. Ainsi, de nouvelles formations sont à l'étude, dont une mention complémentaire traiteur et organisateur de réception. "L'objectif de cette nouvelle mention est de proposer une formation qui soit axée sur l'organisation de réception et de séminaires, et donc de travailler sur la logistique, l'ingénierie et la gestion, et non plus seulement sur le métier de charcutier-traiteur. Toujours dans cette optique de coller aux demandes du marché, et en lien avec la situation géographique du lycée, une réflexion est menée sur une autre formation au plus proche des métiers de la mer. À suivre pour la rentrée 2014.
En attendant, le chef de travaux constate un léger glissement des bac techno vers les bac pro, ce qui ne l'inquiète pas. En revanche, le "déficit d'image des métiers de la restauration autres que la cuisine", le préoccupe davantage. Il note aussi un taux de pression exceptionnel pour la mise à niveau post-bac (200 dossiers pour 24 places) qu'il explique par la réussite aux examens et la réputation du lycée, qui ne peuvent que se renforcer par cet afflux de candidats plus âgés et très motivés.
Publié par Emmanuelle COUTURIER