"Nous avons voulu montrer aux futurs professionnels que la cuisine n'est pas figée. Il n'y a pas eu d'innovation depuis Catherine de Médicis, Il faut faire bouger les codes du service", explique Nicolas Edru.
La Georgette, source de créativité
"Quel sera l'avenir de la Georgette ? La solution est entre les mains des chefs, explique le sociologue Jean-Pierre Poulain, directeur de l'Isthia. Je ne pense pas qu'elle remplacera les couverts sur les tables mais elle peut être précieuse, par exemple, pour les personnes en situation de handicap." Alain Ducasse a été l'un des premiers à s'y intéresser, mais il n'est pas seul. Au niveau local, Paul Fontvielle, chef du Carré de l'angle à Saint-Lizier (Arriège) l'utilise en cuisine comme en salle.
Jean-Louis Orengo voit un intérêt écologique à ce couvert qui mélange couteau, cuillère et fourchette : "Un seul couvert à laver consomme moins d'eau", argumente-t-il. Environ 50 000 Georgette se vendent chaque année en France et en Europe. L'entreprise est en plein développement.
Le Lycée Renée Bonnet entend bien poursuivre l'expérience l'année prochaine, en faisant travailler les lycéens sur les différentes fonctionnalités de la Georgette lors de l'élaboration des plats.
Publié par Dorisse PRADAL