"On veut faire retrouver à nos convives l'art de vivre à table. Partager un repas, c'est aussi partager un même plat", affirme Valérie Garrigues qui a travaillé au Carré des feuillants à Paris.
Déjeuner et dîner débutent par une soupe, une terrine est apportée à table. Un buffet d'une dizaine de hors-d'oeuvre et autant de desserts, est disponible. "Le buffet est là pour rappeler le côté généreux de la cuisine", souligne Valérie Garrigues.
"On propose des desserts qui ont le goût de l'enfance", précise-t-elle en citant le millefeuille, le baba au rhum, les poires au vin, etc.
Les plats sont de ceux qui mijotent lentement. Ils arrivent sur table dans la cocotte où ils ont cuit. "Abondance et simplicité sont les valeurs que nous défendons", dit Valérie Garrigues.
Un état d'esprit
L'idée est partie du Ménagier de Paris, un manuscrit d'économie domestique et culinaire datant de 1394. "C'est un livre qui apprenait comment gérer une maison, comment se comporter en société. C'est un état d'esprit qui s'est perdu", souligne Gérard Garrigues.
"Faire à manger pour 20 €, cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps et nous ne sommes que deux en cuisine, Valérie et moi", précise-t-il.
Le restaurant, ouvert du jeudi midi au dimanche midi, est installé dans un ancien chai.
Publié par Bernard DEGIOANNI