"Je dispose du même équipement qu'une ménagère : un four, quatre feux à gaz, un minuscule plan de travail", ironise Philippe Iragne, seul aux fourneaux du Petit Bacchus, à Toulouse (31). Sa compagne, Anne-Paule Vieira, officie seule en salle. La cuisine, ouverte et toute en longueur, fait moins de 8 m². "C'est une question d'organisation. Le rythme est tendu mais c'est agréable. On peut cuisinier des trucs sympas. Le Toulousain aime sortir, c'est un gourmet réceptif", explique le chef.
Ravioles au ris de veau, Poitrine de porc aux épices, Profiteroles de foie gras se retrouvent en plat du jour, dans les menus à 18 € où 28 € ou encore à la carte avec 3 entrées, 3 plats et 3 desserts.
"Un pur bonheur"
"Tout est frais, fait à la minute. Comme la cuisine est ouverte, ce sont les clients qui viennent me saluer, un pur bonheur", dit Philippe Iragne qui avait quitté Toulouse en 2006 pour La Ferme de Bernadou, un restaurant à Villemur-sur-Tarn (31). "Je pensais qu'il y avait des choses à faire à la campagne", ajoute Philippe Iragne. Mais une fréquentation irrégulière a eu raison de son enthousiasme. Le voilà donc de retour, à 48 ans, à Toulouse où il était arrivé vingt ans plus tôt, aux Jardins de l'Opéra et au Tourne Bride, établissements étoilés, avant de tenir pendant treize ans La Fine Fourchette.
Publié par Bernard DEGIOANNI