C'est sur un site stratégique en entrée de ville que Courtepaille s'est
implanté début juin au nord de Blois (Loir-et-Cher). Cette ouverture - la 282e pour l'enseigne
en France et la 82e en franchise - marque aussi le renouveau de l'enseigne qui
a choisi un développement tous azimuts. "Nous voulons nous développer au rythme d'une douzaine d'ouvertures par an, mais nous personnalisons ces
ouvertures en fonction des villes", explique Bruno Charly,
directeur des franchises Courtepaille.
Courtepaille a donc lancé deux nouveaux concepts : Le Comptoir Courtepaille qui s'installe
dans des hôtels sans restaurant - essentiellement Ibis - et Courtepaille L'Essentiel, unité plus
petite (de 150 à 350 m2) dédiée aux sites à grands passages : gares,
aéroports, centres commerciaux. Le premier ouvrira en juillet à la gare de
Mulhouse et le second avant la fin de l'année dans un centre commercial près de
Reims. "Nous misons beaucoup sur ces concepts, ils sont plus souples
que nos restaurants traditionnels et donc plus à même de répondre aux
spécificités locales", poursuit
Bruno Charly. L'enseigne développe également une dizaine de food trucks.
15 M€ investis en quatre
ans
À Blois, Courtepaille fait un retour après une absence de sept ans due à
un incendie. Pour cette renaissance, l'enseigne s'est appuyée sur Caphôtel,
filiale du groupe Deret, premier groupe hôtelier orléanais et premier franchisé
Accorhotels dans la région Centre. Caphôtel gère 16 hôtels et trois restaurants
Courtepaille. "Blois représente une belle opportunité pour nous. Nous
y disposons déjà d'un Formule 1. Mais cela correspond aussi à une
redéfinition de notre stratégie", expliquent Asmaa Deret,
gérante de Caphôtel, et Abdelali Manni, directeur des opérations. Le groupe a décidé de ne plus investir
dans l'économique et de viser le milieu et haut de gamme en 3 et 4 étoiles. 15 M€
seront investis en quatre ans dans la rénovation d'établissements, dont 5 millions
pour les Novotel d'Orléans et Amiens. À Blois, le Courtepaille (140 couverts)
dirigé par Sébastien Beltoise doit rapidement trouver sa vitesse de
croisière.
Publié par Jean-Jacques TALPIN