Voilà dix ans que le Roc du boeuf a vu le jour dans un
ancien moulin situé à Rochechouart (Haute-Vienne). Patiemment, l'établissement
de Nathalie Blancheton s'est installé dans le paysage local grâce
à une cuisine gastronomique portée par un duo de cuisinières autodidactes et
inspirées, Angélique Blancheton-Lévêque et Cathy Bertrand. Une formule
qui a trouvé sa clientèle, si l'on en juge par les 140 à 200 couverts
hebdomadaires et le ticket moyen de 50 €.
Mais le succès tient aussi à l'esprit singulier qui règne dans ces lieux. La décoration se veut décalée, chaleureuse et humaine dans une salle où se mêlent les objets chinés et les oeuvres de créateurs.
Cette singularité, on la retrouve dans la conviction avec laquelle Nathalie Blancheton sélectionne ses fournisseurs du terroir ou construit sa carte des vins. "La plupart des produits utilisés en cuisine sont issus d'exploitations des environs", explique celle qui a travaillé aux côtés de Michel Guérard.
Soucieuse d'innover, elle va ouvrir des gîtes au printemps et proposer des ateliers d'écriture et de lecture au sein d'un nouvel espace de plaisir et de détente, baptisé Goût Thé-Café. Ouvert du mardi au dimanche, ce salon de thé ne proposera que des produits bio.
Une monnaie alternative
L'autre nouveauté du moment, c'est Lou Pélou, une monnaie locale complémentaire née en Haute-Vienne en 2012, à laquelle Nathalie Blancheton a décidé d'adhérer. Un système qui se veut citoyen, écologique et solidaire, et qui est censé encourager l'économie locale tout en stimulant les échanges. "Ce choix s'inscrit dans un projet global qui privilégie la dimension humaine et solidaire, et qui incarne une prise de conscience face aux nouveaux enjeux. Pour autant, cette démarche revêt un caractère complémentaire et il n'est pas question de se lancer dans une conversion totale et définitive. Mais cette monnaie me permettra de payer des producteurs avec qui je travaille et qui ont également fait le choix d'utiliser du Lou Pélou", assume la restauratrice qui, sans verser dans des travers naïfs et utopistes, fait le choix d'une démarche volontariste et vertueuse.
Mais le succès tient aussi à l'esprit singulier qui règne dans ces lieux. La décoration se veut décalée, chaleureuse et humaine dans une salle où se mêlent les objets chinés et les oeuvres de créateurs.
Cette singularité, on la retrouve dans la conviction avec laquelle Nathalie Blancheton sélectionne ses fournisseurs du terroir ou construit sa carte des vins. "La plupart des produits utilisés en cuisine sont issus d'exploitations des environs", explique celle qui a travaillé aux côtés de Michel Guérard.
Soucieuse d'innover, elle va ouvrir des gîtes au printemps et proposer des ateliers d'écriture et de lecture au sein d'un nouvel espace de plaisir et de détente, baptisé Goût Thé-Café. Ouvert du mardi au dimanche, ce salon de thé ne proposera que des produits bio.
Une monnaie alternative
L'autre nouveauté du moment, c'est Lou Pélou, une monnaie locale complémentaire née en Haute-Vienne en 2012, à laquelle Nathalie Blancheton a décidé d'adhérer. Un système qui se veut citoyen, écologique et solidaire, et qui est censé encourager l'économie locale tout en stimulant les échanges. "Ce choix s'inscrit dans un projet global qui privilégie la dimension humaine et solidaire, et qui incarne une prise de conscience face aux nouveaux enjeux. Pour autant, cette démarche revêt un caractère complémentaire et il n'est pas question de se lancer dans une conversion totale et définitive. Mais cette monnaie me permettra de payer des producteurs avec qui je travaille et qui ont également fait le choix d'utiliser du Lou Pélou", assume la restauratrice qui, sans verser dans des travers naïfs et utopistes, fait le choix d'une démarche volontariste et vertueuse.
Publié par Fabrice VARIERAS
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