Le Saint-Maurice : une affaire de famille

"On propose une cuisine de brasserie. L'été, nous avons une équipe de dix personnes contre cinq l'hiver. Le chef est avec nous depuis neuf ans, deux autres salariés sont là depuis huit et treize ans", souligne Simone Rabaud, la propriétaire du Saint-Maurice à Mirepoix (09).

Bar à partir de 7 heures, l'établissement devient restaurant au déjeuner avant de se transformer à nouveau en bar et glacier jusqu'à 21 heures. 55 places à l'intérieur et 85 en terrasse permettent de servir de 60 à 200 couverts par jour selon la saison.

Tout a commencé par un salon de thé, que Simone et Gérard Rabaud ont acheté en 2000 et exploité trois ans. Il y a eu ensuite la possibilité d'avoir une licence IV, puis l'agence immobilière mitoyenne a été mise en vente, ce qui a permis d'agrandir la surface.

"Mon mari s'est dit : 'pourquoi ne ferions-nous pas de la cuisine'. Au début, il s'est mis aux fourneaux, puis nous avons engagé un cuisinier", se souvient Simone Rabaud.

"Besoin du contact"

Situé sur la principale place de Mirepoix, le Saint-Maurice n'a cessé de se développer. "J'ai toujours eu besoin du contact avec les clients. Mes arrière-grands-parents et grands-parents exploitaient une librairie-papeterie, mes parents un tabac-presse. J'ai travaillé avec eux jusqu'en 1999", rappelle Simone Rabaud.

L'année 2011 a été difficile avec le décès de Gérard Rabaud et un incendie d'origine criminelle qui a entrainé une fermeture de trois mois. L'affaire continue aujourd'hui avec l'aide de Stéphanie, la belle-fille de Simone Rabaud.