Cédric Lévénez est un ancien sportif semi-pro en squash, reconverti dans le milieu de la restauration à Rouen (Seine-Maritime). Fin 2014, il reprend le Rouen Squash, un club de sport installé sur les quais de la Seine. Il y annexe un bar-restaurant, baptisé le Ströke. Aménagé sur 250 m², celui-ci est directement relié à la salle de sport. Les deux activités se veulent indépendantes mais connectées. "Ici, les gens peuvent manger en cinq minutes comme en une heure."
Au Ströke, les clients se déplacent pour choisir leur menu, et peuvent consommer les plats sur place ou les emporter. L'accent est mis sur la qualité, la diététique et le haut-de-gamme. Cédric Lévénez ne propose pas de frites mais plusieurs sortes de pâtes. Il garantit des produits frais, locaux, de saison et faits maison. Les végétariens, les adeptes du bio ou du sans gluten peuvent y trouver leur compte. "Je veux que les clients puissent manger sainement et à petit prix". Les formules du midi vont de 10 à 14 €. Le restaurateur souhaite développer une formule du soir à 18,5 € axée sur les plats chauds. L'effectif est constitué de trois personnes en cuisine et autant en salle.
Développer son concept
Si le loyer et le nom des associés sont confidentiels, l'achat du fonds de commerce et les travaux de rénovation ont coûté plus d'un million d'euros. L'aménagement des lieux se chiffre à 400 000 €. Le Ströke, dans un style cosy et lounge peut accueillir 150 couverts par service. En constante augmentation, le restaurant réalise les 2/3 du chiffre d'affaires total. Cherchant sans cesse à se démarquer, Cédric Lévénez propose une 'terrasse-plage' ouverte de fin mars à fin septembre. Il accueille régulièrement des after-works, très prisés par les entreprises, et organise des brunchs tous les dimanches. Il est ouvert 7 jours sur 7, de 9 heures à 22 heures. L'objectif de Cédric Lévénez est de faire aussi du Ströke un lieu d'échange et de rencontre. "Je veux développer au maximum le concept de club-house."
Publié par Richard LETTRE