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La chambre de commerce et d'industrie (CCI) des Alpes-Maritimes a organisé, le 10 décembre, des rencontres du tourisme à l'aéroport de Nice. Michel Tschann a ouvert les débats tant que président de la commission tourisme de la CCI de Nice. Il a déploré les clauses abusives exploitées par les agences de voyage en ligne (OTA, pour Online Travel Agencies). Certes, c'est le client qui choisit mais, a-t-il ajouté, la puissance des OTA n'est pas une fatalité.
Selon Rémi Ohayon, auteur du livre Addi(c)tion, 90 % de l'identité de marque d'un hôtel ou d'un restaurant sur internet est aujourd'hui couverte par les intermédiaires. Si l'on fait une recherche sur le nom d'un hôtel sur Google, les résultats sont majoritairement couverts par les OTA et les sites d'avis de consommateurs. Les hôtels et restaurants sont victimes d'un détournement de marque lié à des publicités mensongères : les liens publicitaires des OTA sur Google affichent souvent des 'prix malins', de type 'économisez 80 % du prix', etc. Les clients se détournent alors du lien officiel pensant payer moins cher sur le site des OTA.
Gilles Cibert est ensuite revenu sur le réseau Fairbooking, dont l'objectif n'est pas d'éliminer les OTA mais de proposer aux clients un mode de réservation responsable et juste. Il s'agit plus de fidéliser les clients qui viennent à l'hôtel en passant par une OTA plutôt que de les concurrencer sur le terrain du référencement. Fairbooking comptabilise désormais près de 1 300 hôtels de toutes catégories et devrait rapidement évoluer, puisque les projets foisonnent, avec notamment en projet une marque blanche à destination des sites institutionnels.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
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