Les Français sont particulièrement attachés à leur alimentation et expriment de nombreuses attentes liées au plaisir, à la convivialité, à une alimentation saine, équilibrée et variée.
Malgré une inflation relativement faible, le contexte économique difficile et la tension sur les dépenses induisent la perception d'un budget alimentaire en augmentation pour un peu moins de 50 % d'entre eux. Cette perception accroît la prépondérance accordée au prix et l'attention portée aux promotions, ainsi que le fait de renoncer à acheter certains produits du fait de leurs prix. Autre conséquence, le recours plus intensif à la cuisine faite maison et plus de reconversion des restes.
Autre point de vigilance, la baisse constante du niveau de confiance dans la qualité des produits alimentaires : seulement 76 % des Français se déclarent confiants (dont seulement 6 % de totalement confiants) et 24 % ne sont pas confiants. Ce niveau de confiance a perdu 8 points entre 2012 et 2014 et a davantage touché les jeunes.
Conséquences de la pression sur le budget mais aussi d'une érosion continue de la confiance dans la qualité des produits, on observe une hausse de l'auto-production et un recours significatif à la vente directe.
En termes d'attitudes, Les Français sont plutôt ouverts aux innovations alimentaires, ainsi 6 sur 10 aiment découvrir de nouveaux produits alimentaires. L'attention portée à l'origine/la provenance des produits consommés reste élevée de même que l'intérêt pour des produits alimentaires simples/pas trop transformés. La sensibilité des Français à l'égard de produits alimentaires durables continue de croître, avec le gaspillage alimentaire comme thématique phare.
Le tissu industriel agroalimentaire Français est très mal connu : seulement 17 % des Français pensent qu'il est composé majoritairement de PME, 38 % aussi bien de PME que de grandes entreprises, 21 % majoritairement de grandes entreprises et 23 % ne savent pas. Il semble intéressant de faire davantage connaître la richesse et la diversité des PME agroalimentaires françaises. Celles–ci bénéficient en effet d'un capital d'image bien meilleur à celui des grandes entreprises agroalimentaires : 79 % de bonne image pour les premières vs seulement 39 % pour les secondes.