Les Marmites volantes : un engagement zéro déchet dans la restauration

Paris Proposer de plats sains, livrés à vélo ou à emporter qui ne génèrent aucun déchet : tel était l'engagement de départ des fondateurs des Marmites volantes, installées à Paris.

Publié le 04 mai 2021 à 16:05

Un peu cantine, un peu start-up, l’idée des Marmites volantes est née en 2011. Il s’agissait surtout de restaurer de façon éthique et responsable une clientèle d’entreprises. L’ouverture d’un premier restaurant à Paris (XIXe) en 2012, a été suivie par un second établissement à Montreuil (Seine-Saint-Denis) en 2015. “Nous avons vite intéressé des écoles, mais on était limité par la place”, raconte Ariane Delmas, l’une des quatre co-fondateurs, aujourd’hui à la direction de l’entreprise. Un laboratoire dédié à la restauration collective a donc ouvert en 2018 à La Chapelle.  

Les engagements sont restés les mêmes qu’aux premiers jours avec des approvisionnements choisis : maraîchers bio de l’Oise, fromagers parisiens, éleveurs bio, brasseurs d’Île-de-France, rien n’est laissé au hasard. Les plats sont équilibrés et varient selon les saisons. Les déchets sont recyclés ou compostés. La vente à emporter utilise des contenants plastiques ou parfois même apportés par les clients. Les contenants sont consignés et récupérés pour être lavés en collaboration avec l’organisation dédiée à la consigne et au recyclage Reconcil. Pour l’achat des marmites en inox, l’investissement de départ a été de 1 000 €. Le taux de renouvellement est très faible, moins de 5 %.

 

Une restauration responsable

L’entreprise ne livre ni le soir ni le week-end et la cible est double : une clientèle d’entreprises soucieuse d’avoir une restauration responsable, et une restauration collective. Toutes les livraisons se font en vélo cargo dans Paris intramuros et sa petite couronne. “Notre engagement social est fort et tous nos livreurs sont salariés”, précise Ariane Delmas. Les plats pour quatre sont livrés déjà chauds, en sacs isothermes, avec des assiettes et des couverts. Les marmites en inox sont récupérées à la livraison suivante.

L’entreprise livre ainsi 800 repas par jour rien qu’en restauration collective dans une dizaine d’écoles et une maison de retraite. Quant à la crise, elle a, bien sûr impacté, la restauration de bureaux. En revanche, la part de la vente à emporter a progressé tout comme la distribution pour les écoles, de plus en plus sensibles à la qualité des repas proposés.

 

 


Publié par Pour Aletheia Press, Agnès Guillaumin



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles




Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Réceptionniste H/F

64 - BIDARRAY

Au cœur des collines du Pays Basque intérieur, la sympathique équipe de Christophe Le Du Goupy recherche un/e Réceptionniste en CDD pour sa saison 2025. CDD temps complet fin février 2025 à novembre 2025 - A partir de 2200€ brut - logement possible sur place - ambiance agréable et familiale et ca

Posté le 16 janvier 2025

Plongeur - Aide cuisinier H/F

35 - Rennes

Une nouvelle ouverture YAYA approche à grand pas. En effet, YAYA s'installe dans le quartier très animé de Rennes : Place Saint-Anne YAYA c’est le surnom donné aux grands-mères en Grèce. C’est un nom qui évoque la famille et l’authenticité. Alors chez Yaya, on mange, on boit, on partage c

Posté le 16 janvier 2025

Commis de salle / Runner H/F

75 - Paris

Yaya c’est le surnom donné aux grands-mères en Grèce. C’est un nom qui évoque la famille et l’authenticité. Alors chez Yaya, on mange, on boit, on partage comme au village avec une carte signée Juan Arbelaez, aidé de sa brigade 100% grecque, qui régalera des meilleures spécialités de toute la Grèc

Posté le 16 janvier 2025