Les Petites Cantines, un réseau lyonnais pour créer du lien social

L’origine des Petites Cantines remonte à 2016, quand Diane Dupré la Tour décide, avec Étienne Thouvenot, de créer une petite cantine de quartier sous forme d’association pour permettre aux habitants de tous milieux sociaux de se rencontrer. Cette ancienne journaliste, qui a perdu son époux dans un accident de voiture, souhaite donner plus de sens à sa vie, avec un projet axé sur la solidarité et l’échange. La première Petite Cantine est ainsi créée à Vaise, un quartier populaire de Lyon. Le concept ? Ici, ce sont les habitants qui cuisinent bénévolement le repas, épaulé par un maître de maison, salarié de la structure et chargé de l’accueil. La cuisine se veut ainsi participative et axée sur une alimentation durable, puisque l’approvisionnement se fait auprès de producteurs locaux et d’enseignes bio. Ces dernières font d’ailleurs don de leurs invendus. Autre point important : le repas est à prix libre ! “Chacun donne suivant ses moyens. Sachant qu’en moyenne, un repas coûte à une Petite Cantine entre 10 et 15 € entre l’achat des aliments, le loyer du local, les charges…”, explique Diane Dupré la Tour.

Une ouverture en septembre à Metz

Depuis l’ouverture de la première Petite Cantine, le réseau s’est fortement développé, avec aujourd’hui 9 restaurants participatifs répartis à Lyon et dans son agglomération, mais aussi à Paris, Annecy, Strasbourg, Grenoble… Un nouvel établissement devrait ouvrir fin septembre à Metz, et dix autres sont en projet, notamment à Lyon dans le quartier historique de la ville. Le projet étant soutenu par le chef lyonnais Grégory Cuilleron. “Chaque Petite Cantine est gérée par une association autonome. L’adhésion est aussi à prix libre. En parallèle, nous avons une équipe de 10 personnes qui vont notamment être chargées d’animer le réseau, former les maîtres de maison, accompagner les porteurs de projets… Nous veillons aussi à ce que chaque Petite Cantine soit à l’équilibre sur le plan financier. Si aujourd’hui, le réseau se développe, c’est qu’il répond à un vrai besoin social”, conclut la fondatrice.

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