Lors de leur assemblée générale à Charroux, le 26 novembre dernier, et face à la réalité de la crise, les Toques d'Auvergne ont décidé d'ouvrir l'association aux salariés. "Certains sont Toques depuis plus de vingt ans. Aujourd'hui ils se retrouvent salariés. C'est l'évolution du travail qui crée ces situations. Nous ne pouvons pas, nous ne voulons pas les laisser sur le bord du chemin", a souligné Louis-Bernard Puech, président des Toques, chef étoilé au Calvinet (15). Il s'agit aussi de regrouper des chefs de qualité qui n'ont pas encore monté leur affaire. Les Toques se sont aussi déclarées favorables pour accueillir, à titre personnel, le chef de travaux d'un lycée hôtelier.
"Nous représentons un plus"
Un autre dossier important concerne la refonte du site internet, "qui sera franchement axé sur les clients", a insisté André Perrier, chargé de la communication au sein de l'association. "Chaque département doit aussi chercher à faire parler de lui. Il faut compléter les grandes manifestations comme le Toques Chaud par d'autres actions plus locales."
"Nous avons une image, nous représentons un plus, nous ne devons pas dévaloriser notre marque", a insisté Louis-Bernard Puech. Point de vue confirmé par le maire de Charroux, Jacques Gilibert. Il a résumé en quelques phrases le bénéfice pour une commune d'avoir un beau restaurant sur son territoire. "C'est un moteur de développement touristique. Nous l'avons bien senti quand la Ferme Saint-Sébastien, l'établissement de Valérie Saignié, membre des Toques, a été fermé suite à un incendie."
Publié par Pierre BOYER