À Little Marius (Aurillac, 15), les burgers sont totalement personnalisables : on choisit sa viande (boeuf ou veau) son fromage (cantal, saint-nectaire, fourme d'Ambert…), ses légumes et sa sauce. "On peut donc s'en confectionner sans viande. Cela marche bien avec les enfants et les femmes", analysent les propriétaires, Denise Dogard et Olivier Bonal. Le couple a lancé Little Marius avec un investissement de l'ordre de 50 000 €. "Le nom ? C'est le prénom de mon grand-père, sourit Olivier Bonal. Je suis originaire d'un bourg voisin, Polminhac, et pour s'installer, c'est plus facile ici qu'à Paris. Le bar à burgers, c'était le plus évident avec les produits locaux."
Ouvert en août dernier, l'établissement propose 26 couverts et une vente à emporter. Le burger seul est proposé à 7 € et les menus vont de 14 à 16 €.
Avec un emploi et demi créé, le duo imagine d'autres projets : la livraison pour les particuliers et les entreprises, avec l'éventuelle création d'un autre point de vente. "Il y a des zones d'activité avec peu de restauration, donc une place pour des produits abordables et de qualité", estiment-ils. Car cela reste leur ligne de conduite : faire bon avec des produits frais et locaux. Et il faut savoir s'affirmer face à la concurrence, vu que "tout le monde fait du burger aujourd'hui".
Publié par Pierre BOYER