En entrant dans l'espace restauration du lycée hôtelier La Closerie à Saint-Quay-Portrieux (22), deux expositions mettent en valeur le travail de quelques-uns des 300 élèves qui se retrouvent ainsi en photo sur les murs. Directeur de l'établissement, Olivier Le Magoarou va plus loin. "L'atout principal de La Closerie est de mettre les élèves en position d'acteurs de leur formation. Il faut mettre les jeunes en valeur. Nous allons d'ailleurs lancer un projet sur l'estime de soi. Avec les CAP restaurant, nous allons travailler sur le bien-être, faire venir une esthéticienne, un coiffeur... " Car même si La Closerie recrute "plutôt bien" en CAP restaurant, "cela reste fragile".
"Nous faisons le plein partout avec des listes d'attentes, poursuit le directeur. Avec des taux de sélectivité de l'ordre de 4,25 en boulangerie, 3,25 sur le CAP cuisine, 2,60 pour le bac pro cuisine... On explose, avec des parcours atypiques et des jeunes de qualité" sur l'ensemble des formations proposées, CAP cuisine, restaurant et agent polyvalent de restauration, les bacs pros cuisine, commercialisation et service en restauration, et boulangerie et une mention complémentaire CAP pâtissier en un an. "Nous réitérons par ailleurs notre demande de BTS."
"Élargir nos recherches"
Un nouveau chef de travaux, Franck Cornillier, venu de l'Établissement régional d'enseignement adapté (Érea) de Quimper, est également arrivé l'an dernier. L'équipe du lycée va être confrontée à de gros défis cette année, et en premier lieu l'international. "Nous repartons de zéro car nos partenariats avec le Pays de Galles connaissent des difficultés. Compte tenu de la crise, les professionnels sur place ne peuvent plus accueillir de jeunes. Il va falloir élargir nos recherches." L'année scolaire précédente, seuls deux élèves sur les 48 en classe de terminale sont partis à l'étranger.
Côté structure enfin, La Closerie, qui s'engage cette année dans la démarche régionale Qualycée, va notamment rénover ses deux salles de restaurant, son office et une salle de séminaire.
Publié par Olivier MARIE