Le 31 décembre, le Tribunal de grande instance de Nanterre a estimé que les pièces produites par Marc Veyrat contre le guide Michelin étaient "insuffisantes à démontrer l'existence d'un motif légitime de nature à justifier qu'il soit porté une atteinte disproportionnée à l'indépendance d'évaluation constitutive de la liberté d'expression des inspecteurs du guide". Malgré la décision en faveur de Michelin, le chef n'en démord pas. Il estime que sa rétrogradation de 3 à 2 étoiles est une "erreur" et veut plus que jamais avoir accès aux évaluations des inspecteurs. Il vient de faire appel sur les conseils de son avocat, Emmanuel Ravanas, pour qui la décision du TGI "contient de nombreux points critiquables, apparaissant comme non fondés en droit".