Télécharger l'application LHR-Emploi
Ils étaient 300 mercredi matin et seuls 30 ont revêtu le tablier blanc à la fin de la journée, leur permettant de poursuivre l'aventure. Les rafales à près de 100 km/heure n'ont pas empêché la production de Masterchef , l'émission culinaire de TF1, de mener à bien les prises de vue prévues, même si les conditions météorologiques ont rendu inévitable une coupure de deux heures en milieu de journée.
Karine, une candidate marseillaise, décrit l'emploi du temps de cette journée très spéciale : "Les 300 candidats étaient répartis dans trois hôtels différents d'Aix et de Marseille. Nous nous sommes levés à 4 h 30, puis nous sommes partis à 5 h 30. Chacun est arrivé avec son sac et sa glacière, il a fallu poser nos affaires sous les tentes, puis le tournage a commencé vers 9 heures, par la prise de vue de notre arrivée, tous ensemble, sur l'esplanade du Mucem. Toute la journée, les différentes séquences se sont enchaînées sans temps morts."
Nouveau jury
La nouvelle animatrice Sandrine Quétier était entourée du jury entièrement renouvelé : Gilles Goujon, Christian Etchebest et Yannick Delpech. Chaque membre avait réuni autour de lui des amis chefs afin de l'aider à déceler les talents parmi les candidats venus de la France entière. Autour de Yannick Delpech, on a aperçu des Toulousains bien sûr (Nicolas Brousse, Fabrice Mignot, Théo Mandement, Guillaume Corona) et un Bayonnais (Lionel Elissalde), mais également des Marseillais (Ludovic Turac et Alexandre Mazzia), venus en voisins. Chacun devait se concentrer sur une rangée de candidats afin de déterminer lesquels seraient à la hauteur pour passer à l'étape suivante.
Emmitouflés dans leur manteau, les cuisiniers amateurs avaient apporté un plat froid à faire déguster au jury dans leur glacière, mais le vent violent leur a joué des tours : "Les conditions étaient difficiles, reconnait Karine. J'avais préparé une bouillabaisse froide, dressée comme un millefeuille, mais les fleurs de bourrache et les tuiles de parmesan se sont envolées…" Mais la motivation galvanise. "Si l'on est sélectionné, on ne retiendra que la joie de cette journée passée dans le froid !"
Publié par Anne GARABEDIAN
