Pour René Bérard (L'Hostellerie Bérard), René Bergès (la Table de Beaurecueil) et Guillaume Sourrieu (L'Épuisette), chargés de sélectionner les finalistes sur 45 dossiers, "il s'agissait d'un vrai plat de concours". Le jeune lauréat avoue : "J'ai créé moi-même la recette mais j'ai bénéficié des conseils du MOF Alain Montigny, rencontré lors de mon stage au Dolce de Chantilly." Il en profite pour remercier Bruno Plée, son professeur de cuisine, qui l'a coaché, et son lycée "qui [l]'a laissé s'entraîner et a financé tous les différents ingrédients". Pour l'avenir, Maxime envisage de s'inscrire en BTS ou en mention complémentaire pâtisserie, de faire le maximum de concours et de partir se former à l'étranger avant d'ouvrir son propre restaurant. Le Spigol d'or "devrait faciliter son insertion professionnelle", comme en témoigne Florian Lejeune, lauréat 2011, membre du jury 2012. "Ce concours m'a aidé. Sa médiatisation permet aux chefs de nous connaître." D'autant que, selon Stéphane Rotenberg, "le jury du Spigol d'or est aussi rigoureux et difficile que celui de Top Chef". En douze ans d'existence, le concours a mobilisé 132 lycées hôteliers ou CFA et 500 candidats. Il s'est tenu, comme chaque année, au lycée hôtelier de Marseille.
Publié par Dominique Fonseque-Nathan