Pas de congrès national cette année pour le GHR, mais des rencontres en région qui permettent d’aller au-devant des professionnels. « Avec ces rencontres ont vient au contact de nos adhérents pour partager les sujets des territoires, c’est-à-dire tous les sujets qui concernent nos métiers. Comment trouver des clés pour s’adapter. Avoir des remontées immédiates et permettre la prise de température au niveau territoire. » explique Catherine Quérard. Le congrès national devrait se tenir tous les deux ans.
Au programme des thèmes variés comme faire coïncider évolution du marché et aspiration des collaborateurs avec l’intervention de Christophe Guibert, sociologue à l’Université d’été sur l’emploi saisonnier au Sables- d’Olonne. Les étudiants de l’école de désigne de Nantes qui sont venus présentés un projet prospectif sur l’évolution des métiers de la restauration et la manière dont les sciences du désign peuvent l’accompagner.
Catherine De Bruyne directrice de la négociation collective et de la protection sociale chez GHR et Valérie Judel de Klésia, présentent HCR Bien être, le régime de frais de santé mis en place par les assureurs historique pour le secteur des CHR. Le régime frais de santé doit faire face à une hausse des prestations de plus de 4, 4 points, ce qui s’explique par le désengagement de la sécurité sociale en matière de remboursement des frais de santé au détriment des organismes de mutuelle. L’occasion aussi de présenter tous les services de HCR santé.
Ne s’en sortent que ceux qui sortent
Catherine Quérard, rappelle les avantages de l’adhésion à une organisation professionnelle : cela permet de constituer un réseau, de se renseigner et d’apprendre, de sortir de sa solitude d’entrepreneur, faire des rencontres (ne s’en sortent que ceux qui sortent).
Franck Trouet, délégué général chez GHR, présente les combats menés par Catherine Quérard depuis sont arrivée à la tête du GHR, en novembre dernier. Faire inscrire dans la loi de finance pour 2024 la prolongation de l’exonération des pourboires payés par carte bancaire. Mais il reste encore à pérenniser cette mesure pour les années à venir. L’opposition au projet de loi qui prévoyait de mentionner qu’un plat n’est pas fait maison. Le GHR demande la régulation des titres-restaurant : avec les taux de commission et s’oppose à l’utilisation des TR à hauteur de 25 € dans les grandes et moyennes surfaces, « pour que ce dernier ne devienne pas un titre caddy » dénonce Catherine Quérard. Suppression de la niche fiscale pour les meublés de tourisme, comme Airbnb. En matière d’emploi 6 régions sur 13 ont décidé d’inscrire le secteur des CHR comme métiers en tension (ce qui n'est pas le cas au niveau national malgré la demande des organisations professionnelles). Cette reconnaissance permet d’embaucher plus facilement des salariés étrangers et aussi de régulariser ceux travaillant déjà en France sous alias.
Publié par Pascale CARBILLET