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Happy Culture a choisi Nice (Alpes-Maritimes) pour tenter le pari du
premier hostel du groupe. À la place de l'ancien hôtel 3 étoiles Normandie
et du restaurant attenant, on découvre désormais un espace ouvert polyvalent,
accueillant les voyageurs durant leur escale niçoise. Au-dessus, les cinq
étages de chambres n'ont pas été révolutionnés. "Nous n'avons pas tout
cassé, il fallait rester rentable", explique Thomas Jean, directeur
général de l'hôtel, promu à Vatel Nîmes en 2012. Les chambres sont donc
configurées pour accueillir de 2 à 6 personnes, ce qui évite l'effet
dortoir. En revanche, tout a été repensé pour donner l'âme d'un véritable
hostel. "L'investissement est lourd, car nous avons une capacité de 179 lits
pour 49 chambres et le confort de l'hôtellerie traditionnelle grâce à une
literie de qualité avec des matelas de 25 cm d'épaisseur", précise
Thomas Jean. Enfin, chaque chambre est équipée de sa propre salle de bains,
autre avantage considérable en comparaison des hostels traditionnels.
La marque Ozz se ressent surtout à travers son management. Lorsque les réceptionnistes ont fini leurs tâches administratives, qu'il n'y a aucun check-in en cours, Thomas Jean et Antoine Volant, son adjoint, ne leur demandent pas de rester en place, ils souhaitent plutôt qu'ils aillent à la rencontre des clients, pour échanger "autour d'un ping-pong dans l'espace commun ou d'un café au bar" (le café et le thé sont proposés à volonté toute la journée). Ici, pas d'uniforme traditionnel, mais un code intemporel : la chemise en jean. "Nous ne voulions pas imposer un uniforme strict, mais que nos clients puissent quand même identifier notre équipe", précise le directeur de l'établissement.
La marque Ozz se ressent surtout à travers son management. Lorsque les réceptionnistes ont fini leurs tâches administratives, qu'il n'y a aucun check-in en cours, Thomas Jean et Antoine Volant, son adjoint, ne leur demandent pas de rester en place, ils souhaitent plutôt qu'ils aillent à la rencontre des clients, pour échanger "autour d'un ping-pong dans l'espace commun ou d'un café au bar" (le café et le thé sont proposés à volonté toute la journée). Ici, pas d'uniforme traditionnel, mais un code intemporel : la chemise en jean. "Nous ne voulions pas imposer un uniforme strict, mais que nos clients puissent quand même identifier notre équipe", précise le directeur de l'établissement.
"Passionnés de voyages"
Plus qu'un hôtel ou un hostel, les deux dirigeants ont l'ambition de faire de ce lieu un temple du voyage. "C'est le point commun de tous les membres de l'équipe : nous sommes tous passionnés de voyages", explique Antoine. Parmi les 14 membres de l'équipe, 12 langues sont parlées, ; pas surprenant pour ces deux dirigeants, anciens de la compagnie Etihad Airways. "Nous cherchons des globe-trotters qui auront la bonne anecdote à raconter sur les pays de nos clients étrangers", poursuit Antoine Volant. Et la formule séduit, au regard du taux d'occupation croissant et surtout des retours clients, semble-t-il très satisfaits de ce modèle, sorte d'anti-Airbnb.
Plus qu'un hôtel ou un hostel, les deux dirigeants ont l'ambition de faire de ce lieu un temple du voyage. "C'est le point commun de tous les membres de l'équipe : nous sommes tous passionnés de voyages", explique Antoine. Parmi les 14 membres de l'équipe, 12 langues sont parlées, ; pas surprenant pour ces deux dirigeants, anciens de la compagnie Etihad Airways. "Nous cherchons des globe-trotters qui auront la bonne anecdote à raconter sur les pays de nos clients étrangers", poursuit Antoine Volant. Et la formule séduit, au regard du taux d'occupation croissant et surtout des retours clients, semble-t-il très satisfaits de ce modèle, sorte d'anti-Airbnb.
Publié par Vanessa GUERRIER-BUISINE
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