Pourquoi opter pour le paiement sans contact

Depuis la crise sanitaire, ce moyen de paiement est massivement utilisé. En plus de permettre le respect des gestes barrières, ce mode fluidifie le parcours client, fait gagner du temps aux équipes et offre davantage de satisfaction.

Publié le 02 novembre 2021 à 12:36

Tendance déjà croissante avant la crise sanitaire, le paiement sans contact (ou NFC) a explosé depuis les différents confinements et la réouverture des restaurants. Gain de temps, de fluidité et meilleure rotation des couverts sont parmi les principaux avantages recherchés avec ce mode de paiement, qui inclut :

  • le paiement sans contact à l’aide d’un TPE. Le paiement peut se faire via des portefeuilles mobiles quel que soit le téléphone ou via des objets connectés sans que la limite de paiement ne s’applique (un code est demandé au-delà du plafond habituel), via une carte bancaire sans contact, de crédit, de débit, prépayées ;
  • le paiement depuis une solution connectée sur le smartphone de vos clients ;
  • les bornes de paiement ;
  • les liens de paiement par voie électronique.

 

Satisfaction croissante

Les clients ont pris l’habitude du paiement en un clic comme ils le retrouvent sur les sites de e-commerce. “Le paiement en un clic en toute autonomie est couplé avec le fait de rendre l’intégralité des moyens de paiement à disposition possibles à utiliser”, selon Kevin Meert, Head of Sales Europe de SundayApp. Les attentes des clients vont même plus loin : “Les voyageurs recherchent la facilité, la sécurité et la personnalisation à travers les paiements sans contact”, complète Florian Malvicino, Country Manager MyPOS France. 

Le moment du paiement est souvent associé à une perte de temps, à un casse-tête, voire à des frustrations. Le pire étant l’étape du partage d’addition. Les nouvelles solutions permettent aux clients, après avoir scanné un QR code, de sélectionner les mets consommés, y compris les quarts de bouteille, de diviser l’addition en parts égales, de payer une somme forfaitaire ou l’intégralité. Des options qui permettent de générer un montant automatique et de permettre un paiement simple et rapide depuis smartphone.

Une facilité qui pousse Solenne Devys, directrice générale d’Okko Hotels, à envisager ces solutions. “Quand on vient déjeuner en groupe ou entre amis le soir, le moment de l’addition va prendre 10 minutes, sans compter le moment gênant de la file devant le comptoir pour payer. Ces solutions répondent à une aspérité dans le parcours client”, observe-t-elle.

 

Pourboires en hausse

En libérant un temps précieux aux équipes, les systèmes de paiement sans contact améliorent la qualité du service. “Un membre de l’équipe passait toute la journée à s’occuper des encaissements le week-end”, explique Kaysa von Sydow, cofondatrice du restaurant Treize au jardin à Paris. L’adoption d’un système de paiement a permis de libérer ce salarié, qui a désormais “plus de temps pour prendre soin des clients” ajoute-t-elle. “La grande tendance est la solution de paiement qui permet d’augmenter les pourboires” indique Florian Malvicino. “Selon le prix payé, la solution peut même proposer un pourcentage de pourboire, variant de 5 à 13 %”, ajoute Kevin Meert. Résultat, au Treize au jardin, les équipes ont plus de temps pour les clients, ce qui génère plus de ventes, les clients sont plus satisfaits, quel que soit leur âge, et les pourboires sont plus généreux. Un cercle vertueux pour l’établissement, pour fidéliser ses clients et surtout ses équipes.

Concrètement, pour les équipes qui utilisent encore des TPE, Florian Malvicino évoque “le mode multi-opérateurs avec code de connexion individuel pour distinguer les serveurs et permettre le suivi des pourboires”. Avec les solutions sur smartphone, la connexion entre le POS et la solution de paiement automatise l’identification du serveur.

 

Des contraintes techniques limitées, des coûts variables

Adopter ces systèmes imposera de former vos équipes quelques heures. Pour adopter une solution connectée, la condition sera la connectivité à votre POS. Le modèle économique varie d’un opérateur à l’autre. Entre coûts d’installation, pourcentages fixes ou variables selon le mode de paiement, coûts de location des appareils le cas échéant, les tarifs sont propres à chaque solution.

Enfin, les solutions les plus abouties offrent un confort et une sécurité de paiement pour le professionnel, puisqu’elles effectuent les virements le jour même de la transaction, avec un reporting des différents modes de paiement adoptés.

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Commentaires
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Jojo Spi

mardi 2 novembre 2021

Je relativiserais l'aspect rapidité pour ce qui est des paiements sans contact via carte bancaire. En effet, de plus en plus souvent une demande d'autorisation a lieu même parfois pour de petits montants. Alors que la même carte introduite dans le terminal n'entraîne pas systématiquement de demande d'autorisation (le plafond étant dans ce cas supérieur à celui d'une transaction sans contact).
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ISABELLE PARROCHE

mardi 2 novembre 2021

Je suis d'accord avec Jojo et j'ajoute que le danger c'est de voir disparaitre notre monnaie en espèce...source de vie, les pourboires sur les cartes bancaires ont un cout élevé que l'employeur n'a pas a prendre en charge.
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carole hugon

mercredi 3 novembre 2021

Le sans-contact n'est pas si rapide et moins cher que l'on veut bien nous le faire croire :
il nécessite souvent une demande d'autorisation qui se termine par un abandon une fois sur deux. On ne gagne pas de temps à la caisse au contraire car la personne a déjà rangé sa carte et doit à nouveau nous la présenter. De plus cette situation met mal à l'aise le client qui ne comprend pas pourquoi il y a refus de paiement.
Enfin les frais sur le sans-contact sont plus élevés proportionnellement que les frais de cartes classiques.
Si les pourboires sont prévus sur la carte cela viendra augmenter nos frais. Tout comme nous payons déjà des frais sur les cartes restaurant et en plus il faudra mettre en place une gestion adaptée pour que nos salariés soient certains que nous redistribuons bien les pourboires. On va donc payer des frais sur un travail supplémentaire.
On va devenir la vache à lait des banques et des cartes restaurants.

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