Lancée en juin 2012, la formule des Affaires en or pourrait donner de bonnes idées aux autres organismes consulaires du territoire. Initiée par la chambre de commerce de Brive (19), qui aura investi 28 000 € dans sa réalisation, elle consistait à mettre en relation, lors d'une journée organisée à La Maison du Limousin à Paris, 22 hôteliers restaurateurs Corréziens cédants et leurs possibles repreneurs. Sélectionnés par les services de la CCI, les vendeurs devaient proposer des affaires pérennes et rentables, dans des conditions attractives.
Sept mois plus tard, le premier bilan, issu de 72 contacts sérieux pris à l'occasion, paraît modeste : 2 établissements vendus, 10 projets en cours, 3 autres possibles. Il est en fait provisoire, car il faut souvent près d'un an pour aboutir à finaliser ce genre de transactions, et l'ensemble des opportunités qui ont pu être soulevées n'ont pas encore été complètement explorées. D'autant plus que les rencontres parisiennes officielles auront généré d'autres approches ultérieures, qui pourraient à leur tour aboutir à des conclusions.
"Une nouvelle édition prévue en 2014"
"Nous avons souhaité faciliter la tâche des vendeurs en leur faisant rencontrer des possibles acheteurs, révèle Evelyne Schmidt, une des responsables brivistes de l'opération. "Cela nous a permis de découvrir que d'autres entreprises (bars, tabacs, etc…) pouvaient intéresser également des clients qui nous ont fait part de leurs besoins. Ce qui devrait nous permettre d'affiner une future nouvelle édition - vraisemblablement en 2014 - afin de répondre à d'autres attentes…"
Car au-delà des chiffres, la CCI du 19 se félicite du succès de cette journée, qui aura été assuré par un partenariat avec le cabinet d'affaires Icimmo, la Caisse d'Épargne, l'Umih 19 et les services consulaires Trans'Commerces. Elle aura joué un rôle d'intermédiaire efficace, dans la droite ligne de sa vocation accompagnatrice de ses ressortissants. "Un autre bilan sera réalisé dans quelques mois, afin de voir combien de dossiers auront abouti, souligne la responsable. On peut encourager d'autres CCI à faire de même, surtout pour des régions comme les nôtres, où il est difficile de trouver des acheteurs, mais où les commerces sont parfois d'excellentes affaires à reprendre…"
Publié par Jean-Pierre GOURVEST