.► Qu’est-ce que le projet de transition professionnelle ?
Également dénommé CPF de transition, il remplace le congé individuel de formation (CIF) depuis le 1er janvier 2019.
► Qui peut bénéficier du projet de transition professionnelle ?
Il concerne uniquement les salariés :
- en CDI avec une ancienneté d’au moins 24 mois, consécutive ou non, dont au minimum 12 mois dans l’entreprise lors du départ en formation ;
- en CDD qui ont travaillé au moins 2 ans (sur les 5 dernières années) comme salarié, dont 4 mois (pas nécessairement consécutifs) en CDD au cours des 12 derniers mois.
Remarque : la période d’apprentissage ou de professionnalisation (contrat professionnel) est considérée comme un CDD et permet donc de remplir les conditions ci-dessus.
Il n’y a pas de conditions d’ancienneté pour :
- les travailleurs reconnus comme handicapés bénéficiaires : www.oeth.org ;
- les personnes licenciées pour des raisons économiques ou inaptitude et qui n’ont pas encore suivi de formation depuis leur licenciement.
► Quel est l’objectif ?
Il permet de financer une formation certifiante (par exemple un CAP cuisine ou une formation de reprise à la création d’entreprise) si celle-ci permet de changer de métier. Exemple : un cadre du secteur informatique qui souhaite ouvrir un restaurant.
► Le congé de transition professionnelle
Le salarié a droit à un congé spécifique si la formation s’effectue pendant la durée du travail. Il perçoit également une rémunération.
► Quelle est la différence entre le CPF et le CPF de transition ?
Le compte personnel de formation (CPF) favorise l’acquisition de nouvelles compétences par une formation courte, tandis que le CPF de transition permet de changer de métier après une formation de longue durée.
► À qui s’adresser ?
Il faut préalablement obtenir l’accord de l’entreprise. Une demande écrite doit être formulée. Remarque : pour les entreprises de moins de 100 salariés, une seule personne en même temps peut être en formation grâce à ce dispositif.
Jusqu’au 31 décembre 2019, les salariés doivent s’adresser à un Fongecif. Ensuite, la demande sera examinée par une commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR).
Publié par Jean-Philippe BARRET