La Cavale
Ouvert en décembre 2019 et fermé au mois de mars suivant, le bar-restaurant La Cavale craignait de ne pas retrouver ses habitués. “Cela a été un vrai challenge, mais ils sont revenus et ont ramené du monde en plus. Il y a eu un bel engouement !”, déclarent Nicolas Dequin et Maud Guyonvarch. Malgré l’inquiétude de la réouverture en termes de gestion et d’organisation, le bilan est positif : “On appréhendait les mauvais comportements, mais il y a eu une prise de conscience collective. On s’adapte aux règles sanitaires et on évolue avec nos clients. On bénéficie aussi de notre situation tranquille dans le quartier, donc on n’a pas de problèmes d’attroupements. Il faut qu’on soit tous optimistes; restaurateurs comme clients. Ça fait du bien de se retrouver même si on est plus attentifs et qu’il y a des limites à se retrouver ensemble.”
IMA – Imayoko
Julien Lemarié, chef étoilé d’IMA et également propriétaire du nouvel établissement adjacent, Imayoko (qui n’avait pas pu ouvrir en raison du confinement), dresse un bilan de la réouverture plutôt positif : "On n’a pas pu rouvrir IMA avant le 9 juin, car on n’a pas de terrasse, mais on a été complet très vite. On est booké pour deux-trois semaines. Ce qui nous ennuie le plus : ne pas pouvoir accueillir au comptoir car c’est le nerf d’IMA, donc on a un peu réagencé le restaurant. On va faire moins, mais on va faire mieux. Il y a aussi cette histoire de couvre-feu à 23 heures à gérer : on propose un menu dégustation à neuf services donc le rythme est poussé. Les gens comprennent mais c’est compliqué [le Gouvernement a depuis annoncé la levée du couvre-feu à partir du 20 juin, NDLR] . Mais les clients et l’équipe sont au rendez-vous”, conclut le chef.
Brasserie Le Beauregard
Cet établissement situé dans le quartier administratif de Beauregard a connu un véritable tsunami à la réouverture de la terrasse, qui a presque quadruplé en termes de places. L’intérieur est en revanche beaucoup moins prisé en raison de la météo. “On ressent le plaisir de la clientèle de revenir. La seule difficulté est que c’est provisoire. On n’embauche pas et on a du coup un vrai problème de personnel. En tout cas, on n’a pas rencontré les mêmes problèmes de débordements qu’en centre-ville, car on arrive à bien gérer notre clientèle.” Le service du midi a quant à lui mis un peu de temps à décoller car il y a encore cette habitude de télétravail (environ 15 % de leurs clients). “Mais on pense récupérer la quasi-totalité de notre clientèle en septembre”, explique Cyril Briand, l’un des gérants de l’établissement.
#Réouverture#
Publié par Stéphanie Decourt