Parmi les principaux critères déterminant le choix d'un restaurant chez les français, l'habitude arrive en premier plan avec près d'un tiers des visites dans les établissements traditionnels liées à ce facteur. Toujours selon la dernière étude de NPD Group, l'ambiance et la qualité de la nourriture sont respectivement citées en deuxième et troisième position. Tandis que le critère prix n'est cité que par un français sur dix ; soit trois fois moins que l'habitude et deux fois moins que l'ambiance.
Ainsi, on note que l'habitude est importante pour une visite sur deux lorsque les Français déjeunent seuls le midi en semaine. Par contre, la qualité de la nourriture entre davantage en jeu pour les dîners entre amis le weekend (soit une visite sur quatre). « Grâce aux 14 000 Français interrogés par mois par NPD, notre étude démontre que malgré les conditions économiques actuelles, le critère prix n'est pas celui qui compte le plus dans le choix des établissements de restauration traditionnelle. Justement, aller au restaurant devenant une occasion plus rare, le client français va favoriser un établissement qu'il connaît et qui va lui apporter des garanties de qualité » commente Christine Tartanson, directrice de la division Foodservice de NPD Group. Et de constater : « Lorsque le consommateur Français a trouvé un établissement qui le satisfait, il aura tendance à y retourner indépendamment d'autres critères de sélection tels que le prix par exemple – une bonne nouvelle pour les restaurateurs qui peuvent compter sur une clientèle établie moins volatile que dans les autres pays européens. »
Pas les mêmes critères pour la restauration rapide
Selon le panel CREST de NPD Group, cette hiérarchie des critères de choix varie lorsque les Français fréquentent la restauration rapide (sandwicheries, boulangeries, fastfoods, cafétérias et autres formules rapides). Si l'habitude reste primordiale comme en restauration à table, le prix passe en deuxième position (à la place de l'ambiance en restauration à table). Et critère spécifique pour ce circuit, l'impulsion intervient en troisième position. Prix et impulsion entrent donc en jeu pour près de 1 visite sur 5. « Alors que le débat actuel est axé sur le 'fait maison' et la qualité, l'étude NPD des comportements quotidiens des Français permet de nuancer le tableau. Elle démontre qu'il ne faut pas négliger le poids de facteurs plus subjectifs comme l'habitude ou l'ambiance recherchée » conclut Christine Tartanson.
Publié par H.B.