Le concept se dessine sous la forme d'un triptyque : lieux historiques et de caractère, décoration authentique et art de vivre à la française. "Si le vin et la mer ne sont jamais loin, l'océan est parfois remplacé par la montagne ou un site unique. Ainsi, nous sommes en passe d'acquérir un refuge abandonné à Valloire pour lequel nous avons eu un coup de foudre. Il évoquait pour moi l'atmosphère d'un film de James Bond", s'amuse l'entrepreneur qui, au fil de son développement, s'entoure de compétences comme celles de Flora Mikula, qui conçoit les cartes et recrute les chefs.
En 2018, vaste recrutement
Quatre ans après sa fondation, Millésime exploite 10 hôtels ou maisons d'hôtes (dont deux en construction) et autant de restaurants à Bordeaux, la Baule, Arcachon, Sacy (à côté de Reims), Paris et bientôt Megève, Valloire, Porto (Portugal) et peut-être même à Barcelone (Espagne) ou à Paros dans les Cyclades. "Nous devrions être à 18 sites d'exploitation dans trois ans, ce qui n'est pas sans poser des problèmes de personnel. Nous allons recruter plus de 50 personnes en 2018. Nous nous rapprochons des écoles hôtelières pour proposer des parcours uniques de formation avec la possibilité de changer de postes - cuisine, salle, hébergement… -, d'établissements et même de pays. En outre, nos salaires sont réputés au-dessus des usages dans la profession", s'enthousiasme Philippe Monnin, qui n'exclut pas l'exigence : "J'appelle mes maîtres de maison dès qu'un ratio dérape !" Et pourquoi pas bientôt un train touristique ou un voilier dans le Golfe de Gascogne ? "Nos projets sont encore plus fous !", conclut, énigmatique, le Girondin.
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Publié par Francois PONT