Quelque 36 000 visiteurs sont passés cette année au salon Serbotel. Organisé du 20 au 23 octobre au parc des expositions de Nantes (Loire-Atlantique), ce rendez-vous biannuel a réuni 500 exposants et une soixantaine de partenaires dans un espace de 32 000 m2. Quant à la trentaine de concours et autres shows culinaires, ils ont mobilisé 250 candidats et 7 scènes. Autrement dit le ‘petit’ salon est devenu ‘grand’ et sa 18e édition en est la preuve.
“Je suis très satisfaite, confie Sophie Pastre, directrice de Serbotel. Cette année, nous avons observé une bonne dynamique de business. Les exposants ont pu rencontrer leurs clients, en approcher de nouveaux, avec des prises de commandes à la clé.” Les raisons de ce succès ? La qualité et la multiplicité des temps forts.
Parmi eux, Sophie Pastre cite “les concours”,dont la 15eédition du trophée Masse (Guillaume Vacante en a gagné la finale Grand-Ouest), le trophée des agitateurs de papilles remporté par le brestois Romuald Morillau et organisé avec le chocolatier Vincent Guerlais, le concours Un des meilleurs apprentis de France ou encore les prix Serbotel désormais décernés par un jury d’experts, présidé par Bernard Boutboul, fondateur du cabinet Gira.
“Les produits sont au cœur des métiers ”
Bernard Boutboul était également à la manœuvre pour mener des ateliers créatifs. Les thèmes abordés : internet dans la restauration, la fidélisation d’une clientèle, l’innovation dans le snacking… À cela s’ajoute la tenue du congrès national du GNI au sein même de Serbotel, sans oublier la présence du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
“Jean-Baptiste Lemoyne est venu à la rencontre des exposants, en mettant l’accent sur la valorisation du territoire, des entreprises locales, des producteurs et de leurs produits”, explique la directrice du salon. Des propos en phase avec la tendance du circuit court. D’ailleurs, RSE et développement durable sont des sujets qui ont été prioritaires cette année à Serbotel et qui le seront encore en 2021 : “Les produits sont au cœur des métiers liés à la restauration et chacun souhaite privilégier des produits locaux, de saison et tracés”, poursuit Sophie Pastre.
Si bien qu’elle en est certaine : “En 2021, ça va continuer d’innover sur ce créneau.” On peut la croire au regard de la motivation des exposants incités, tout au long du salon, à trier leurs déchets. Quant au restaurant éphémère L’Éthique à table, orchestré par Ruffault Traiteur et impliqué dans le recyclage, le compostage, le bio, la distribution et la gestion des déchets, il n’a pas désempli.
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Publié par Anne EVEILLARD
