" À mon retour de Londres, j'ai travaillé durant trois ans aux Fermes de Marie à Megève (74) dont je garde un excellent souvenir. Puis, je suis allé en Allemagne où j'ai trouvé là-bas un esprit d'équipe en cuisine qu'il n'y avait pas en France." Voulant partir en Inde, Stéphane se rend compte qu'il doit auparavant améliorer son anglais et décide de partir à New York, d'où il ne repartit jamais. Les cuisines consulaires laissent une certaine liberté à côté de la restauration traditionnelle. Le premier poste de Stéphane Verdille fut au 'Mark hotel' avant d'intégrer les cuisines du consulat de Suisse.
Liberté d'action
"Au moment ou je commençais à vouloir partir [N.D.L.R. : du Mark hotel] vers d'autres horizons, j'appris que le consul de Suisse cherchait un nouveau chef. Malgré les C.V. de mes concurrents, j'ai obtenu le poste. Par la suite, le fait de travailler pour la Suisse m'arrangeait un peu, car les relations entre la France et les États-Unis, à l'époque, n'étaient pas des plus radieuses (au moment de la seconde guerre du Golfe). D'autre part j'étais également le chef de l'ambassadeur de Suisse aux Nations unies."
Après ces huit années au sein du consulat de Suisse, Stéphane Verdille intègre en 2007 les cuisines du consulat de France à New York. Pour lui, l'avantage de travailler dans les consulats réside dans la liberté d'action. "Jamais on ne m'a refusé un menu que je proposais, explique le chef. La seule contrainte que je devais respecter était le budget qui m'était alloué, ce qui me laissait une liberté, y compris au niveau des fournisseurs. C'est le genre de privilège que l'on rencontre assez peu dans les cuisines de restaurants." Après cinq années passées au sein du consulat, Stéphane Verdille, envisage de reprendre son sac à dos vers de nouveaux horizons, toujours aux États-Unis.
Publié par A.J.A