Les organisations professionnelles du secteur saluent à l'unanimité l'adoption in extremis de cette mesure par le conseil de Paris. « L'adoption de cet amendement est une victoire » déclarent l'Umih et le GNC dans un communiqué commun, qui rappellent qu'elles « militent depuis de nombreuses années pour l'instauration de la taxe de séjour au réel dans la capitale et qui s'étaient insurgées, lors de la présentation du projet de délibération initial, de l'absence de cette mesure, alors que la mairie de Paris s'y était engagée publiquement. » Pour ces deux organisations, la taxe de séjour au réel est une mesure qui prend en considération l'activité économique réelle des hôtels. Soulignant que malgré le relèvement des plafonds, son application permettra une hausse mesurée du montant de la taxe à verser par les professionnels.
Cependant, l'Umih et le GNC regrettent la complexité du calendrier retenu et l'application tardive au 1er juillet 2015 du régime au réel pour les hôteliers.
Quant au Synhorcat et au GNI, ils se félicitent de l'adoption de l'amendement pour l'instauration de la taxe de séjour au réel pour les hôtels. « C'était pour nous la condition sine que non d'une augmentation de la taxe de séjour » précise Didier Chenet président du Synhorcat et du GNI. Celui-ci tient à rappeler qu'avec la taxe de séjour au réel, les hôteliers vont pouvoir afficher des prix plus compétitifs sur les OTAs et ne plus payer de fiscalité sur cet impôt. Cette taxe sera ajoutée à la note du client qui devra la payer.
Les organisations professionnelles déclarent rester vigilantes quant aux modalités de mise en oeuvre de cette taxe.